Dans une situation financière précaire, la jeune pousse québécoise LeddarTech a temporairement mis à pied la presque totalité de ses employés, tandis qu’elle évoque une possible protection de ses créanciers.
Le développeur de logiciel d’aide à la conduite a annoncé, mardi en soirée, qu’elle mettait temporairement à pied 138 employés, ce qui représente 95 % de ses effectifs. Le siège social de l’entreprise est à Québec, mais elle compte aussi des bureaux à Montréal et Tel-Aviv en Israël.
L’entreprise a ainsi mis sur pause ses activités afin de conserver ses liquidités. Son entente avec son créancier, le Mouvement Desjardins, prévoit le respect d’un seuil minimal de trésorerie à conserver.
LeddarTech a affirmé qu’elle n’a pas été en mesure de conclure une entente pour assouplir les conditions du prêt ou obtenir du financement supplémentaire.
La direction a indiqué qu’elle évaluait ses options en même temps qu’elle poursuit les discussions avec ses prêteurs, notamment de se mettre à l’abri de ses créanciers en vertu de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies. La vente de l’entreprise ou de certains actifs a aussi été évoquée comme une issue possible.
Investissement Québec détient 11,6 % des actions de la société. La Banque de développement du Canada (BDC) détient, pour sa part, une participation de 5,3 %.
L’action de LeddarTech perdait 0,17 $US, ou 33,85 %, à 0,34 $US au Nasdaq, mercredi avant-midi. L’action de l’entreprise a perdu près de 78 % de sa valeur depuis le début de l’année.
