Début du contenu principal.
Plus de 46 000 Palestiniens ont été tués depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, a annoncé jeudi le ministère de la Santé de Gaza, alors que le conflit qui fait rage depuis 16 mois ne semble pas près de s'arrêter.
Le ministère a précisé qu'un total de 46 006 Palestiniens ont été tués et que 109 378 autres ont été blessés. Il a avancé que les femmes et les enfants représentaient plus de la moitié des morts, mais n'a pas spécifié combien des victimes étaient des combattants.
L'armée israélienne affirme avoir tué plus de 17 000 militants, sans fournir de preuves. Elle dit essayer d'éviter de blesser des civils et accuse le Hamas d'être responsable des décès chez les civils, car les militants opèrent depuis des zones résidentielles.
Israël a également frappé à plusieurs reprises ce qu'il prétend être des militants qui se cachaient dans des abris et des hôpitaux, tuant souvent des femmes et des enfants.
La guerre a commencé lorsque des militants dirigés par le Hamas ont pris d’assaut Israël le 7 octobre 2023, tuant quelque 1200 personnes, principalement des civils, et en enlevant environ 250 autres.
Une centaine d’otages se trouvent toujours à Gaza. Les autorités israéliennes estiment qu’au moins un tiers d’entre eux ont été tués lors de l’attaque initiale ou sont morts en captivité.
La guerre a rasé de vastes zones de Gaza et déplacé environ 90 % de ses 2,3 millions d’habitants, dont beaucoup ont été contraints de fuir à plusieurs reprises. Des centaines de milliers de personnes sont entassées dans des camps de tentes tentaculaires le long de la côte, avec un accès limité à la nourriture et à d’autres produits de première nécessité.
Ces dernières semaines, Israël et le Hamas ont semblé se rapprocher d’un accord de cessez-le-feu et de libération des otages. Mais les pourparlers indirects, sous la médiation des États-Unis, du Qatar et de l’Égypte, ont été interrompus à plusieurs reprises au cours de la dernière année, alors que des obstacles majeurs subsistent.