Début du contenu principal.
Les confrontations entre manifestants et résidents se font de plus en plus fréquentes.
Après cinq jours de manifestation au centre-ville d'Ottawa, de plus en plus de voix s'élèvent pour demander aux manifestants de rentrer chez eux.
À lire également : Deux manifestants arrêtés par la police d'Ottawa dont un homme armé
Quelques 250 manifestants et des dizaines de camions occupent toujours la colline parlementaire et les rues du centre-ville selon le Service de police d'Ottawa.
Deux arrestations dans le cadre d’enquêtes sur les manifestations.
— Ottawa Police (@OttawaPolice) February 2, 2022
Nous tenons à ce que ce soit clair, tant pour les présentes manifestations que pour tout manifestation envisagée : les activités illégales ne seront aucunement tolérées.https://t.co/ihHQpvd10H#OttNouvelles https://t.co/w3SdhL3Po5
Les confrontations entre manifestants et résidents se font d’ailleurs de plus en plus fréquentes.
Des résidents du centre-ville, exaspérés du bruit et de la présence de camions, n'hésitent pas à descendre dans les rues, certains avec des pancartes, pour dénoncer ce qu'ils qualifient de prise d'otage.
D'autres ont lancé des oeufs sur des véhicules de manifestants ou ont affiché des écriteaux dans leurs fenêtres pour narguer les camionneurs.
Des cas d'intimidation et de menaces ont été rapportés aux policiers.
En réponse à la grogne, les organisateurs représentant «Freedom Convoy 2022» disent qu'ils prévoient de rester à Ottawa «aussi longtemps qu'il le faudra» pour que les gouvernements de tout le Canada mettent fin à tous les mandats associés à la COVID 19.
Les chefs de convoi, qui se réunissent quotidiennement, ont également exprimé leur regret que les citoyens de la capitale du Canada subissent ce désagrément.
«Notre message aux citoyens d'Ottawa en est un d'empathie. Nous comprenons votre frustration et souhaitons sincèrement qu'il y ait un autre moyen pour nous de faire passer notre message, mais la responsabilité de vos désagréments repose entièrement sur les épaules des politiciens qui ont préféré diffamer et traitez-nous de tous les noms plutôt que de vous engager dans un dialogue respectueux et sérieux», a déclaré Chris Barber, proclamé chef de convoi sénior.
M. Barber invite les citoyens à interpeller leurs représentants élus afin de mettre fin à tous les mandats liés au COVID-19 comme l’ont fait plusieurs autres pays. Il estime qu’il s’agit du «moyen le plus rapide» de «faire sortir les manifestants de la capitale nationale».
Les manifestations contre les mesures sanitaires qui pourraient se tenir à Québec dans les prochains jours inquiètent le Carnaval de Québec qui doit lancer ses activités vendredi.
Dans un courriel, la directrice générale, Mélanie Raymond indique qu'il serait déplorable que le carnaval devienne une victime collatérale des manifestations, mais que s'il le faut, l'organisation composera avec les événements.
Elle ajoute que la situation est présentement sous analyse avec les autorités compétentes et que la priorité sera d'assurer la sécurité de tous.
Un groupe de camionneurs prévoit se rassembler vendredi ou samedi devant l'Assemblée nationale, secteur où se trouvent plusieurs sites carnavalesques, dont le palais de bonhomme.
Le syndicaliste Bernard "Rambo" Gauthier s'est exprimé sur les réseaux sociaux pour inviter les camionneurs québécois à se rendre manifester à Québec contre les mesures sanitaires.
Appelé à commenter une possible manifestation des camionneurs dans sa ville plus tard cette semaine, le maire de Québec, Bruno Marchand reconnaît que le moment est mal choisi avec le début de Carnaval, et la récente réouverture des restaurants.
Il reconnaît le droit de manifester dans la Capitale-Nationale, mais il souhaite que cela se déroule dans le respect.