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L'opération Grande séduction porte ses fruits en Abitibi-Ouest. Le comité a réussi à embaucher cinq premières infirmières au centre hospitalier de La Sarre.
Trois finissantes du Cégep sont déjà en poste, ayant tout juste complété leur stage de cinq semaines. Une infirmière praticienne se greffera à l'équipe en juillet et une infirmière française est également attendue un peu plus tard dans l'année puisqu'elle doit d'abord finaliser ses papiers d'immigration.
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Elles recevront des incitatifs financiers, comme le veut la campagne. Depuis plusieurs mois maintenant, par faute de main-d'oeuvre, la moitié des lits à l'Hôpital de La Sarre sont fermés par le CISSS de l'Abitibi-Témiscamingue.
Sylvain Trudel, président du comité Veille citoyenne Abitibi-Ouest, affirme que les membres du comité sont «heureux et soulagés» puisque le processus d'embauche est en place depuis longtemps.
M. Trudel rappelle d'ailleurs ce qu'il répète depuis longtemps : le processus d'embauche de nouvelles infirmières et de nouveaux infirmiers «ce n'est pas un sprint, c'est plutôt un marathon. Ça va prendre des années.»
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Il souligne par ailleurs que le comité est est en discussions «avec six autres candidates sérieuses, dont des finissantes à Rouyn-Noranda.»
Avec ces cinq premières ressources embauchées, les besoins se chiffrent maintenant entre 40 à 55 infirmières supplémentaires.
L'Abitibi-Témiscamingue enregistre deux décès supplémentaires en raison du coronavirus.
Le tout porte à 64 le nombre de victimes régionalement depuis décembre 2021. 21 hospitalisations sont dénombrées, dont deux à l'unité des soins intensifs.
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