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Une cinquantaine motoneigistes ont fait une entrée triomphale dans la communauté de Pikogan, près d'Amos, samedi.
Une cinquantaine motoneigistes ont fait une entrée triomphale dans la communauté de Pikogan, près d'Amos, samedi.
Ils prennent part à l'Expédition Premières Nations 2023. Parmi les motoneigistes, on retrouve Solomon Mowatt, de Pikogan.
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L'événement regroupe des pilotes de 16 communautés autochtones parcourant plus de 4200 km pendant 18 jours. En traversant les territoires ancestraux, les motoneigistes tendent la main à la réconciliation tout en envoyant un symbole qui se veut puissant.
Le périple des 56 motoneigistes anishnabeg, atikamekwak, cris, innus, naskapis et allochtones d'Uashat-Manutenam à Kuujjuaq, en passant par la Baie-James, se conclut à Manawan afin de rendre hommage aux enfants disparus des pensionnats, aux femmes disparues, ainsi qu’à feu madame Joyce Echaquan, originaire de cette communauté.
Joyce Echaquan est cette femme qui, en septembre 2020, publiait une vidéo en direct sur Facebook alors que des employés de l’hôpital de Joliette dans Lanaudière lui proféraient des insultes à caractère racial. Le décès de la mère de famille de 37 ans d’origine atikamekw, survenu peu après cet événement, a ébranlé tout le Québec.
L'expédition a pour but de «porter le message de la réconciliation en suivant le chemin de nos ancêtres» et d'opérer le processus «de guérison en visitant diverses communautés et nations dans l’accueil du grand feu sacré», tout en se gardant bien de «faire de la politique», dit-on sur le site de l'Expédition Premières Nations.
On compte 10 femmes parmi les 56 motoneigistes inscrits cette année.
L'événement compte parmi ses partenaires le Secrétariat aux Relations avec les Premières Nations et les Inuits.