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Le syndicat réclame des solutions permanentes lors de taux d'occupation élevés dans les urgences.
La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) dénonce la façon dont est géré le taux d'occupation dans les urgences au Saguenay-Lac-Saint-Jean.
La présidente régionale du syndicat, Julie Boivin, juge qu'il devient dangereux pour le personnel de commettre des erreurs dans les soins offerts aux patients, lorsque l'achalandage est trop grand.
Elle cite en exemple l'urgence de l'hôpital de Jonquière qui compte 16 lits et qui s'est retrouvée dernièrement avec 26 lits occupés.
« Ça veut dire qu'on double le nombre de patients pour le même nombre d'infirmières. C'est là que ça devient problématique. Les infirmières admettent faire les coins ronds et en faire un petit peu moins que ce qu'elles devraient faire et c'est leurs permis qui sont en jeu. » - Julie Boivin
La FIQ réclame des solutions permanentes, comme des protocoles clairs en cas de fort achalandage et une meilleure communication dans les équipes de soins.
Le CIUSSS du Saguenay-Lac-Saint-Jean reconnaît que le taux d'occupation est particulièrement élevé depuis quelques jours à l'urgence de Jonquière.
Cette semaine, le taux a atteint 150 %, ce qui crée une importante pression sur le personnel.
Le CIUSSS travaille à mettre en place des solutions actuellement, comme l'ouverture de lits supplémentaires. La possibilité de transférer certains patients hospitalisés est aussi étudiée.
Soulignons que les travaux de rénovation et d'agrandissement de l'urgence de Jonquière se poursuivent, malgré ce débordement.