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Il n'y a pas d'échéancier quant à une décision additionnelle de la FIFA.
La FIFA a imposé une suspension de 90 jours au président de la fédération espagnole de soccer Luis Rubiales, samedi.
La commission de discipline de la FIFA enquête sur sa conduite lors de la finale du Mondial féminin, après laquelle il a embrassé la joueuse Jenni Hermoso sans son consentement.
Rubiales a refusé de démissionner à l'occasion d'une réunion d'urgence, tenue vendredi.
On s'attendait à son départ vu les pressions intenses venant du gouvernement espagnol, des joueuses et des responsables du soccer.
Il a dit que le baiser sur les lèvres venait d'une intention mutuelle, se décrivant comme victime d'une «chasse aux sorcières», menée par de «fausses féministes».
Hermoso a publié deux communiqués - un en son nom personnel, l'autre par l'entremise de l'association des joueuses - disant que Rubiales mentait et qu'elle s'était sentie intimidée.
Les clubs Real Madrid et Barcelone, entre autres organisations, ont exprimé leur soutien à la joueuse de 33 ans.
Il n'y a pas d'échéancier quant à une décision additionnelle de la FIFA.
Rubiales a embrassé Hermoso sans son accord après la victoire de 1-0 des Espagnoles contre les Anglaises dimanche dernier à Sydney, en Australie.
Juge disciplinaire de la FIFA, Jorge Palacio a ordonné à Rubiales de ne pas contacter, de manière directe ou indirecte, Hermoso ou les gens proches d'elle.
La même ordonnance s'applique aussi à la fédération espagnole de soccer.
Palacio est un avocat colombien. Il a fait partie de la cour constitutionnelle et a déjà oeuvré en faveur des droits des femmes.
Rubiales est aussi un vice-président de l'UEFA, qui n'a pas commenté le dossier. Il a un salaire annuel de 270 000 $.