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Les équipes russes font l'objet d'une suspension du football international après l'invasion de l'Ukraine.
La décision est tombée, lundi, à la fois de la part de la FIFA et de l'UEFA, déclarant que les équipes nationales et les clubs russes étaient suspendus «jusqu'à nouvel ordre».
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«Le football est pleinement uni ici et en pleine solidarité avec toutes les personnes touchées en Ukraine, ont déclaré la FIFA et l'UEFA. Les deux présidents espèrent que la situation en Ukraine s'améliorera de manière significative et rapide afin que le football puisse à nouveau être un vecteur d'unité et de paix entre les peuples.»
L'UEFA a également mis fin à son entente de commandite avec le géant russe de l'énergie Gazprom.
Les instances sportives internationales font donc front commun afin d'isoler davantage la Russie à la suite de son invasion de l'Ukraine.
Le Comité international olympique (CIO) a ainsi exhorté les instances sportives à exclure les athlètes et officiels russes des événements internationaux, y compris de la Coupe du monde de football.
Le CIO a déclaré qu'il était nécessaire de «protéger l'intégrité des compétitions sportives mondiales et pour la sécurité de tous les participants.»
La décision a ouvert la voie à la FIFA, l'instance dirigeante du football, d'exclure la Russie de la Coupe du monde avant les matchs de qualification du 24 mars. La Pologne avait déjà refusé de jouer son match prévu contre la Russie.
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On ignore pour l'instant comment cette décision du CIO affectera les joueurs de hockey russes de la LNH et les joueurs de tennis, y compris le nouveau no 1 mondial Daniil Medvedev, dans les tournois du Grand Chelem, de l'ATP et de la WTA en dehors de l'autorité de la Fédération internationale de tennis.
La FIFA était en pourparlers avec l'UEFA, l'instance européenne du football, sur les détails de la suspension des équipes nationales et des clubs russes, ont révélé à l'Associated Press des personnes au courant des discussions.
Avec un impact direct sur les matchs éliminatoires de la Coupe du monde que la Russie doit jouer en mars, la FIFA avait déjà fait part dimanche qu'elle discutait avec le CIO de l'exclusion du pays des compétitions «si la situation ne s'améliore pas rapidement».
Le CIO a également pris d'autres décisions, retirant notamment l'Ordre olympique d'or décerné à Poutine en 2001.
La décision de l'organisme olympique s'applique également aux athlètes et aux officiels du Bélarus, qui a soutenu l'invasion de la Russie en autorisant l'utilisation de son territoire pour stationner des troupes et lancer des attaques militaires.
Par ailleurs, la Finlande souhaite que l'équipe russe de hockey soit bannie du Championnat du monde masculin qu'elle accueillera en mai et le club de football allemand Schalke a révélé qu'il avait décidé de mettre fin à son partenariat de longue date avec le géant énergétique russe Gazprom.
Il existe un précédent pour retirer les équipes russes du sport. En 1992, à la suite des sanctions des Nations Unies, la FIFA et l'UEFA avaient expulsé la Yougoslavie de ses compétitions lorsque la guerre a éclaté dans les Balkans.
Outre les efforts de Schalke pour abandonner Gazprom en tant que partenaire, l'UEFA devrait également voir si elle peut annuler ses accords de commandite avec l'entreprise. Gazprom parraine à la fois la Ligue des Champions et le Championnat d'Europe.
Au hockey, la Fédération internationale a subi des pressions de la Finlande et de la Suisse pour interdire la Russie et le Bélarus, qui doivent tous deux participer au Championnat du monde en mai à Helsinki et à Tampere.
Le président de l'Association finlandaise de hockey, Harri Nummela, a annoncé dans un communiqué qu'il avait eu des pourparlers avec la FIHG, basée à Zurich, pour exclure les deux pays du sport à l'échelle internationale.