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La Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) et le Centre de services scolaire (CSS) du Val-des-Cerfs sont visés par une poursuite de plus de trois millions de dollars par la famille de la «fillette de Granby», rapportent plusieurs médias.
La procédure juridique devrait être officialisée lundi au palais de justice de Granby.
La fillette de Granby est décédée en 2019 alors qu'elle était âgée de sept ans. Son histoire avait fait couler beaucoup d'encre et avait suscité une vague d'indignation au Québec. La jeune fille, qui était déjà maltraitée et mal nourrie, a été enveloppée dans des épaisseurs de ruban adhésif quelques heures avant sa mort.
L'efficacité du système de la DPJ a été remise en question. Une Commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse, dirigée par Régine Laurent, a été mise sur pieds à la suite du drame.
Rappelons que le père de la fillette, âgé de 32 ans, avait plaidé coupable à une accusation de séquestration, évitant ainsi de subir un procès pour les trois autres chefs d'accusation, dont celui de négligence criminelle causant la mort de sa propre fille.
La belle-mère a quant à elle été reconnue coupable de séquestration et de meurtre non prémédité. Elle a écopé d'une peine d'emprisonnement à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant 13 ans.