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Des délégués de la Fédération autonome de l'enseignement (FAE) sont réunis, jeudi, pour analyser la nouvelle offre de Québec, dans le contexte où l'organisation syndicale s'est déjà dotée d'un mandat de grève.
Des délégués de la Fédération autonome de l'enseignement (FAE) sont réunis, jeudi, pour analyser la nouvelle offre de Québec, dans le contexte où l'organisation syndicale s'est déjà dotée d'un mandat de grève. Il ne lui reste plus qu'à déterminer la date du déclenchement.
Et la FAE, contrairement au front commun intersyndical et à la FIQ, a l'intention de déclencher d'emblée une grève générale illimitée, et non une ou des journées de grève au préalable.
Mais la soixantaine de délégués qui sont réunis doivent d'abord analyser la nouvelle offre qui a été déposée par la présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, dimanche dernier.
La ministre a fait passer son offre salariale de 9% d'augmentation sur cinq ans à 10,3% sur cinq ans. Son offre d'un versement unique d'un montant forfaitaire de 1000 $, la première année, tient toujours. Aussi, la somme équivalant à 2,5% réservée à des priorités gouvernementales comme des offres différenciées liées à l'organisation du travail est passée à 3%.
La FAE est un regroupement indépendant qui, par l'intermédiaire de ses neuf syndicats, représente quelque 65 000 enseignants des niveaux primaire et secondaire.