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La Corée du Sud et les États-Unis vont commencer leurs exercices militaires annuels

Les forces sud-coréennes et américaines participeront à l'exercice Freedom Shield.

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3c802836823907a5e7ca414ce5d4d91173160c253d7213e29b42d23738b6fb34.jpg Le porte-avions USS Carl Vinson est escorté dans un port naval de Busan, en Corée du Sud, le dimanche 2 mars 2025. (Son Hyung-ju/Yonhap via AP)

Les troupes sud-coréennes et américaines débuteront la semaine prochaine leurs grands exercices militaires conjoints annuels pour améliorer leur préparation face aux menaces nord-coréennes, a annoncé jeudi l'armée sud-coréenne, quelques jours après que la Corée du Nord a menacé de provocations de grande envergure contre ce qu'elle appelle une escalade de l'agression menée par les États-Unis.

Les forces sud-coréennes et américaines participeront à l'exercice Freedom Shield, un entraînement de poste de commandement simulé par ordinateur, et à des exercices sur le terrain connexes de lundi au 20 mars, ont indiqué les chefs d'état-major interarmées de la Corée du Sud dans un communiqué.

Le communiqué mentionne que l'exercice Freedom Shield impliquera des réponses à des défis en constante évolution, comme le partenariat militaire croissant de la Corée du Nord avec la Russie.

La Corée du Nord considère les entraînements militaires majeurs entre la Corée du Sud et les États-Unis comme une répétition d'invasion et répond souvent par des tests de missiles et une rhétorique enflammée.

La Corée du Nord n’a pas réagi à cette annonce, mais, plus tôt cette semaine, Kim Yo Jong, la sœur influente du leader nord-coréen Kim Jong Un, a accusé les États-Unis d’intensifier leurs actions de confrontation et a menacé d’intensifier les mesures «menaçant la sécurité de l’ennemi au niveau stratégique». Elle a cité les récents déploiements temporaires d’actifs stratégiques américains, comme un porte-avions et des bombardiers à longue portée en Corée du Sud, ainsi que d’autres activités militaires impliquant les États-Unis.

Les observateurs affirment que la Corée du Nord pourrait tester de puissants missiles à capacité nucléaire conçus pour frapper le continent américain et les bases militaires américaines dans la région.

Depuis son investiture le 20 janvier, le président Donald Trump a souligné qu’il contacterait à nouveau Kim Jong Un pour relancer la diplomatie. La Corée du Nord n’a pas répondu directement à la démarche de M. Trump, car elle affirme que les hostilités américaines à son encontre se sont intensifiées depuis l’investiture de M. Trump.

Kim Jong-un et Donald Trump se sont rencontrés trois fois en 2018-2019 pour discuter des avantages économiques et politiques que la Corée du Nord recevrait en échange de son désarmement nucléaire. Mais leur diplomatie a fini par s’effondrer après que M. Trump a rejeté l’offre de Kim Jong-un de démanteler son principal complexe nucléaire, une étape de dénucléarisation limitée, en échange d’un allègement important des sanctions.