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23 demandes sont formulées aux candidats régionaux
23 demandes sont adressées par la Conférence des préfets de l'Abitibi-Témiscamingue (CPAT) aux candidats régionaux ainsi qu'aux chefs des différents partis politiques.
Si la fin du mur-à-mur et un statut particulier pour notre région sont exigés, la priorité de l'organisation demeure la décentralisation. Les préfets estiment que c'est aux gouvernements de proximité d'agir localement.
Les autres demandes concernent tous les enjeux principaux de l'Abitibi-Témiscamingue, soit l'environnement, le logement, le développement et la diversification économique, l'éducation, les ressources naturelles, le transport, la santé et la pénurie de main-d'oeuvre.
D'ailleurs, en main-d'oeuvre, la situation est inquiétante, admet Sébastien D'Astous, président de la Conférence des préfets et maire d'Amos.
«On est effectivement dans une phase qui est critique. On sait pertinemment que ça ne s'améliorera pas d'ici 2032. Il y aura toujours plus de mise à la retraite que de nouveaux travailleurs québécois. Il faut être en action. Il faut absolument que le prochain gouvernement prenne les quatre prochaines années pour essayer de réduire la pression qu'on a de manque de main-d'oeuvre. Pour ça, il faut nous donner de la flexibilité et de l'agilité.», estime Sébastien D'Astous.
Leurs revendications sont pratiquement les mêmes à quelques exceptions près comparativement à celles des dernières élections de 2018.
L'actuelle préfète de la MRC de Témiscamingue, Claire Bolduc, était à ce moment la présidente de la Conférence des préfets.
«Les dossiers sont les mêmes. Certains ont connu une évolution. On se souvient de nos revendications sur la connectivité. Certains ont stagné. On a le devoir de réitérer certaines des demandes. D'autres se sont ajoutées. On a vu la dégradation du réseau de la santé dans les dernières années. Comme préfets, on est très préoccupés.», témoigne Claire Bolduc.
Dans le concret, la Conférence des préfets propose au prochain gouvernement d'entre autres créer un projet-pilote de recrutement de la main-d'oeuvre international et de mettre en action dans les six premiers mois suivant l'élection le bureau de projet régional sur la sécurisation de la route 117.