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La police a déclaré vendredi qu'un passage piéton arc-en-ciel avait été vandalisé plus tôt dans la semaine devant une école.
La communauté LGBTQ+ du centre de Terre-Neuve est unie et forte, malgré les récents actes de vandalisme qui semblent avoir visé un passage piéton arc-en-ciel et un drapeau de la Fierté, selon un défenseur local.
Cet acte de vandalisme est un problème moral et reflète une crise d'empathie, selon Lexi MacDonald de Pride Grand Falls-Windsor, à Terre-Neuve-et-Labrador.
«Ce n'était pas une farce anodine. C'était une tentative délibérée de faire honte aux gens simplement parce qu'ils existent», a écrit Mme MacDonald dans un courriel samedi. «Nous ne partirons pas. La communauté queer et trans du centre de Terre-Neuve grandit, guérit et se porte mieux que jamais, et aucune bombe de peinture au monde ne peut étouffer cela.»
La police a déclaré vendredi qu'un passage piéton arc-en-ciel avait été vandalisé plus tôt dans la semaine devant une école à Botwood, à Terre-Neuve-et-Labrador, à environ 35 kilomètres au nord-est de Grand Falls-Windsor.
Les auteurs ont tagué «walk of sham» sur la passerelle aux couleurs vives, bien que la GRC ait déclaré qu'ils avaient peut-être l'intention d'écrire «walk of shame» (promenade de la honte). Dans un communiqué de presse, la GRC a déclaré que l'incident était inquiétant et qu'elle enquête sur le cas de méfait et de dommages matériels.
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L'acte de vandalisme s'est produit environ deux semaines et demie après qu'une personne a tiré sur une fenêtre du magasin de Natalie Smith à Grand Falls-Windsor.
Mme Smith a raconté que l'agresseur avait utilisé un pistolet à air comprimé. Elle pense qu'ils ont visé le grand drapeau arc-en-ciel de la Fierté accroché à la fenêtre.
«C'est notre magasin, vous nous avez personnellement ciblés, a-t-elle lancé en entrevue. Que ferez-vous ensuite ? Parce que, si vous avez pu aller aussi loin, vous pourriez faire pire.»
C'était la deuxième fois en deux ans que quelqu'un tirait sur son commerce, appelé C&S Unique Gifts and Newfoundland Souvenirs. La première fois, en octobre 2023, ils avaient tiré sur quatre de ses fenêtres, a-t-elle précisé.
Selon Mme Smith, certaines opinions politiques évoluent suffisamment jusqu'à justifier et accepter l'intolérance. Les membres des gouvernements locaux et provinciaux doivent dénoncer ce qui s'est passé, a-t-elle ajouté. «Il s'agit simplement de droits fondamentaux», a déclaré Mme Smith, membre du conseil d'administration de Pride Grand Falls-Windsor. «Il faut simplement dire: "assez, ça suffit"»
Pleaman Forsey, le progressiste-conservateur qui représente la région à l'échelon provincial, est d'accord.
«Ce comportement est inacceptable, a-t-il déclaré lors d'une entrevue samedi. Il ne devrait pas être toléré.»
Il a réclamé davantage de services policiers et une meilleure sensibilisation aux enjeux LGBTQ+. Cependant, un sondage publié plus tôt cette année par le ministère de la Justice suggère que les personnes s'identifiant comme LGBTQ+ dans la province sont moins susceptibles d'être d'accord avec le fait que la police traite leur communauté avec respect.
Selon le recensement de 2021, Grand Falls-Windsor compte environ 12 000 habitants et environ 2775 personnes vivent à Botwood. Aucun membre du conseil municipal n'était disponible pour commenter samedi.