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Kathryne Bomberger affirme que les familles sont au cœur de la résolution du problème des enfants disparus et des sépultures anonymes.
La directrice de l'organisation internationale retenue par Ottawa pour offrir aux différentes communautés autochtones des solutions techniques afin d'identifier d'éventuels restes humains enterrés près d'anciens pensionnats affirme que les familles doivent montrer la voie dans tout ce processus.
Kathryne Bomberger, directrice générale de la Commission internationale pour les personnes disparues, affirme que les familles sont au cœur de la résolution du problème des enfants disparus et des sépultures anonymes.
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Le gouvernement fédéral a signé un accord technique de 2 millions $ avec l'organisation, dont le siège est à La Haye, pour mener une campagne de sensibilisation à travers le pays auprès des communautés autochtones qui souhaitent explorer les différentes options d'identification et de rapatriement de restes humains qui auraient été ensevelis sans tombes autour des pensionnats fédéraux.
La commission indique qu'elle peut offrir des informations d'experts sur l'analyse de l'ADN et d'autres approches médico-légales, mais les communautés autochtones ne sont pas tenues d'avoir recours à ses services.
Kimberly Murray, qui a été nommée l'année dernière par Ottawa pour servir d'interlocutrice spéciale indépendante sur la question, s'est dite préoccupée par le fait qu'une organisation non autochtone ait été chargée de ce travail.
Le ministre des Relations Couronne-Autochtones, Marc Miller, a souligné dans un communiqué que des facilitateurs autochtones locaux «veilleront à ce que les mesures de soutien de santé appropriées soient disponibles et à ce que les séances de mobilisation soient inclusives, adaptées sur le plan culturel et respectueuses des protocoles autochtones».