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Les employés(es) de la Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) pourront se prévaloir de nouveaux outils afin d'intervenir dans des dossiers relatifs aux cas d'agressions ou de harcèlement sexuel en contexte de travail.
C'est ce qu'a confirmé lundi le ministre du Travail, Jean Boulet, avec la mise en place de nouvelles mesures administratives découlant du rapport Mettre fin au harcèlement sexuel dans le cadre du travail: se donner les moyens pour agir, rendu public en mai dernier.
Plusieurs recommandations du rapport visaient l'amélioration des procédés administratifs réalisés par la CNESST lors de cas d'agressions ou de harcèlement sexuel au travail. Ces recommandations ont mené, entre autres, à l'embauche de conseiller spécialisé, la formation continue des intervenants, l'amélioration du processus de traitement des réclamations et le développement de liens institutionnels avec certains organismes.
Jusqu'à maintenant, 18 conseillers ont été embauchés pour s'occuper de la santé psychologique en milieu de travail et cela inclut les différentes formes de violence et de harcèlement. Aussi, six agents d'indemnisation pourront guider les victimes qui ont besoin de soutien en la matière.
«Je suis donc heureux d'annoncer que dès aujourd'hui, des changements administratifs sont mis en place pour accompagner les personnes victimes dans leur quête de respect et de justice, ce qui nous permet d'assurer aux travailleuses et aux travailleurs des environnements de travail sains et sécuritaires», a affirmé Jean Boulet dans un communiqué acheminé aux médias.
«Plus de 90 % des recommandations sont déjà en place ou en voie de l'être en 2023.»
La CNESST pourra par ailleurs compter sur un partenariat avec l'organisme Juripop afin de mieux préparer ses intervenantes et intervenants à faire face aux défis particuliers liés à la prévention du harcèlement et des agressions à caractère sexuel dans un contexte de travail et à l'accompagnement des personnes qui en sont victimes.
«Les changements qui s'installent et les travaux en cours se traduiront par une bonification globale de l'offre de services. Le harcèlement sexuel et les agressions sexuelles au travail ou ailleurs ne doivent en aucun cas être tolérés, et la CNESST est déterminée à poursuivre sa mission avec tous les milieux de travail afin de créer des environnements de travail sains et sécuritaires et de soutenir les victimes», a pour sa part souligné Manuelle Oudar, présidente-directrice générale de la CNESST.