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La CNESST lance une campagne sur l'équité salariale; 9 % d'écart

L'écart est plus grand encore lorsqu'on parle de travailleurs et travailleuses non syndiqués.

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9c1118806b9ab5968d8298643cbe413d18565bb48d29ae2e519cb8a39d8590b3.jpg La CNESST lance une campagne sur l'équité salariale entre les hommes et les femmes. Photo prise le 30 janvier 2015. (Paul Chiasson | La Presse canadienne)

La CNESST a lancé une campagne sur l'équité salariale, alors qu'un écart persiste entre les travailleurs et les travailleuses, près de 30 ans après l'adoption de la loi.

«En 2024, le salaire moyen des femmes était de 9 % inférieur à celui des hommes», rappelle la Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST). 

L'écart est plus grand encore lorsqu'on parle de travailleurs et travailleuses non syndiqués, soit d'environ 14 %, note la Commission.

L'équité salariale permet de comparer des emplois à prédominance féminine à des emplois à prédominance masculine, de valeur équivalente, dans la même entreprise.

 

Pour ce faire, les emplois doivent être évalués à partir de plusieurs critères. Ils obtiennent ainsi un pointage, qui permet la comparaison. Des ajustements salariaux sont apportés et versés rétroactivement, le cas échéant.

Le maintien de l'équité salariale doit être évalué tous les cinq ans, puisque les tâches et responsabilités de certains titres d'emplois changent au fil des ans.

La campagne de la CNESST vient de débuter; elle aura cours jusqu'au 2 novembre, à la télévision, dans les médias numériques et sur YouTube.

Lia Lévesque

Lia Lévesque

Journaliste