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Deux enseignantes ont invoqué la Loi sur la santé et la sécurité au travail pour quitter leur classe.
Deux classes de première année de l'école primaire St-Lucien de St-Jean-sur-Richelieu ont été fermées par la Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST), vendredi 29 septembre dernier.
Un inspecteur s'est rendu sur la lieux après que deux enseignantes aient refusé de terminer leur journée en invoquant la Loi sur la santé et la sécurité au travail.
Les classes ont repris lundi matin 2 octobre après que la CNESST ait approuvé un plan d'action du Centre de services scolaires des Hautes-Rivières (CSSHR).
En un mois à peine, pas moins d'une cinquantaine d'événements violents reliés à ces deux groupes ont été signalés à la direction.
Le Syndicat de l’enseignement du Haut-Richelieu (SEHR) est préoccupé par la situation. Le SEHR rappelle qu’il a proposé des solutions au CSSHR.
« Nous, c’est la première fois qu’un tel droit est exercé dans une classe régulière. Cela fait des années que l’on demande l’ouverture de classes spéciales. Ce n’est pas des enfants qui sont méchants, ce sont des enfants qui sont en détresse. Ce sont des enfants qui ne fonctionnent pas des classes régulières de 20 élèves.»
- Ysabel Racine est secrétaire générale et agente d'information au Syndicat de l'enseignement du Haut-Richelieu