La branche régionale de la Fédération interprofessionnelle de la santé se réjouit de la rencontre positive entre le gouvernement provincial et le syndicat représentant les infirmières.
Les entités se sont rencontrées lundi après-midi et vont accélérer la cadence des pourparlers en vue d'un nouveau contrat de travail pour les professionnelles en soins.
La grève n'est pas souhaitée, mais elle n'est pas non plus écartée.
«On n'est pas gêné de dépenser quand on fait appel à la main-d'oeuvre indépendante, mais on a plus de difficulté à investir dans le réseau public. Il y a eu peut-être un peu de déni fait dans le premier mandat de la CAQ, mais l;a, maintenant, ils ont encore le temps de changer les choses. Ils doivent s'entendre rapidement avec nous pour donner des conditions de travail bonifiées aux membres et s'assurer d'avoir suffisamment de professionnels en soins.»
- Jean-Sébastien Blais, président du syndicat interprofessionnel en soins de santé de l'Abitibi-Témiscamingue
Selon lui, cet été, pratiquement le quart des heures a été fait par de la main-d'oeuvre indépendante et 10% des heures par les employés réguliers, mais en temps supplémentaire. C'est donc dire que le tiers des heures serait à remplacer en ce moment en région.

