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Kimberly Polman sera libérée sous promesse de comparaître et vivra à Chilliwack, à 100 kilomètres à l'est de Vancouver, où elle a comparu en cour provinciale jeudi.
Une femme de la Colombie-Britannique qui a été rapatriée au Canada d'un camp de détention en Syrie cette semaine après avoir épousé un combattant de l'État islamique (Daesh) a été libérée sous caution.
Kimberly Polman sera libérée sous promesse de comparaître et vivra à Chilliwack, à 100 kilomètres à l'est de Vancouver, où elle a comparu en cour provinciale jeudi.
Selon ses conditions de mise en liberté, il lui est interdit de posséder un cellulaire ou tout autre appareil capable de se connecter à Internet et de conduire un véhicule motorisé.
Elle ne peut posséder aucun document lié à un groupe terroriste ou quitter la Colombie-Britannique sans le consentement de son superviseur de mise en liberté sous caution. Elle est aussi surveillée électroniquement et doit respecter un couvre-feu qui entre en vigueur à 21 heures.
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Les éléments de preuve et les arguments présentés lors de l'enquête sur mise en liberté font l'objet d'une interdiction de publication.
La prochaine comparution de Mme Polman devant le tribunal est prévue pour le 2 décembre.
Elle est l'une des deux femmes qui sont revenues au Canada d'un camp de détention en Syrie mercredi.
Oumaima Chouay, une Québécoise rapatriée en même temps que Mme Polman, a été arrêtée et fait face à quatre chefs d'accusation, dont celui d’avoir quitté le Canada pour participer aux activités d’un groupe terroriste.