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Ses revenus ont totalisé 252,6 millions $, comparativement à 257,2 millions $ au trimestre correspondant de l'exercice 2023.
La Banque Laurentienne a rapporté des charges de dépréciation et de restructuration de plus de 195 millions $ pour son deuxième trimestre de 2024.
La banque montréalaise a présenté vendredi matin les résultats financiers pour la période qui a pris fin le 30 avril. Elle a signalé une perte de 117,5 millions $ au deuxième trimestre, comparativement à un bénéfice de 49,3 millions $ à pareille date l'an dernier.
La banque a indiqué que sa perte s'est élevée à 2,71 $ par action, en baisse par rapport à un bénéfice de 1,11 $ par action au deuxième trimestre de l'année dernière.
L'institution financière affirme avoir comptabilisé des charges de dépréciation et de restructuration de 196,8 millions $ au deuxième trimestre.
Elle a identifié des indicateurs de dépréciation relativement aux actifs de la banque, ce qui l'a amenée à soumettre son secteur des services bancaires aux particuliers et aux entreprises à un test de dépréciation.
Ce dernier a révélé une charge de dépréciation de 155,9 millions $ qui touche le goodwill, les logiciels et immobilisations incorporelles ainsi que les immobilisations corporelles.
La Banque Laurentienne a aussi comptabilisé des charges de 13,2 millions $ liées à la dépréciation de ses locaux, après avoir décidé de réduire des deux tiers l’espace loué pour ses bureaux corporatifs à Toronto.
L'organisation a également enregistré des indemnités de départ de 2,9 millions $ et prévoit comptabiliser des charges supplémentaires d’environ 7 millions $ au troisième trimestre.
La banque estime pouvoir réaliser des économies annuelles de l'ordre de 20 millions $, «dont une partie sera réinvestie pour améliorer notre rentabilité de manière durable à moyen terme», a déclaré son président et chef de la direction, Éric Provost, lors d'une conférence téléphonique pour discuter des résultats financiers avec les analystes.
Il a précisé que davantage de détails seront fournis au moment de la présentation du nouveau plan stratégique de l'entreprise vendredi après-midi.
En février dernier, M. Provost avait prévenu que la Laurentienne devrait probablement inscrire d’autres charges financières à ses résultats au cours des prochains trimestres dans le cadre du redressement de ses activités.
Plus tôt ce mois-ci, l'organisation a annoncé qu’elle supprimait environ 2 % de ses effectifs et qu’elle mettait fin à ses activités de recherche sur les actions.
Les revenus de la Banque Laurentienne ont totalisé 252,6 millions $, comparativement à 257,2 millions $ au trimestre correspondant de l'exercice 2023.
Ces résultats sont survenus alors que la provision pour pertes sur créances de la Laurentienne a totalisé 17,9 millions $ au deuxième trimestre, en hausse par rapport à 16,2 millions $ au même trimestre l'an dernier.
Sur une base ajustée, la banque a affirmé avoir gagné 90 cents par action au cours de son dernier trimestre, en baisse par rapport à un bénéfice ajusté de 1,16 $ par action un an plus tôt.
Les analystes s'attendaient en moyenne à un bénéfice de 88 cents par action, selon les estimations compilées par la société de données sur les marchés financiers LSEG Data & Analytics.