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La Baie fait face à une opposition accrue des Autochtones à la vente aux enchères

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9774485c40253442bc909ecb26d7d17abcf9eae66b4edd66492d0342c368ba10.jpg Des passants devant le grand magasin La Baie d'Hudson, au centre-ville de Montréal, le lundi 17 mars 2025. (Christinne Muschi | La Presse canadienne)

Le Congrès des peuples autochtones s'est joint aux organisations autochtones pour demander à La Baie d'Hudson d'exclure les artefacts et les objets sacrés de la vente aux enchères.

Toute tentative de la chaîne de grands magasins en difficulté pour redresser sa situation financière en se mettant à l'abri de ses créanciers ne doit pas se faire au détriment du patrimoine et de la dignité autochtones, selon l'organisation.

Si La Baie d'Hudson liquide ou marchandise des biens culturels autochtones sans le consentement préalable et éclairé des communautés autochtones, le Congrès a affirmé qu'il s'agirait d'une violation des droits et de la responsabilité éthique.

Les appels du Congrès à l'arrêt immédiat de la vente de tout objet autochtone font écho aux précédentes demandes de l'Assemblée des Premières Nations, de l'Assemblée des chefs du Manitoba et de Manitoba Keewatinowi Okimakanak.

La Baie d'Hudson n'a pas précisé si des objets autochtones faisaient partie des 4400 œuvres d'art et artefacts qu'elle souhaite vendre aux enchères dans le cadre d'un processus mené par la Galerie Heffel.

L'entreprise devra éventuellement revenir devant le tribunal pour expliquer en détail ce qu'elle souhaite vendre aux enchères et le déroulement de ce processus, mais elle a déjà promis à un juge qu'elle collaborerait avec le gouvernement fédéral et l'Assemblée des chefs du Manitoba pour déterminer la marche à suivre.