Des carcasses de saumon disposées «un peu partout sur sa propriété». Voici comment des braconniers auraient répondu au skieur acrobatique et ex-champion olympique Jean-Luc Brassard après qu’il eut dénoncé publiquement les pratiques de ceux-ci.
C’est dans une publication partagée sur les réseaux sociaux, notamment sur Instagram, que le médaillé olympique a signalé l’acte répugnant.
«J’ai dénoncé publiquement (et aussi en personne!) les braconniers qui accrochent les saumons sur le dos à l’aide de grappin.»
«Ils font ces actes à répétitions derrière chez nous, dans un bras du St-Laurent, parfois le jour, mais principalement la nuit durant à l’aide de puissantes lampes frontales», a spécifié M. Brassard, qui réside dans la région de Valleyfield.
L’athlète souligne qu’un ou des individus ont déposé dans la nuit de vendredi à samedi quatre saumons avec la tête coupée dans sa boite aux lettres, près de sa maison et également sur la trampoline de ses enfants. «Pour leurs satisfactions, je dois dire que j’ai fait le saut en l’ouvrant ce matin ! Et je ne vous parle pas de l’odeur!!!», a-t-il admis.
Jean-Luc Brassard soutient vouloir mettre au jour les pratiques de «ces bandits» puisque ceux-ci «s’octroient tous les droits, ne paie jamais leurs amendes [...] vides nos lacs et rivières , et ne reçoivent que peu, ou aucune punition pour leurs délits répétitifs.»
M. Brassard ne veut plus payer pour «ces racailles». «Ce sont vraiment la crasse de la crasse de la société, des pros à savoir leurs droits et leurs avantages. Ils vendent les filets avariés de ces poissons en période de fraie alors qu’ils sont en fin de vie aux pauvres mondes de la ville!», ajoute-t-il.
Le skieur craint qu’une fois le présumé braconnage du saumon, ce sera les autres espèces, comme le doré et le maskinongé qui seront visés.
M. Brassard a initialement livré le fond de sa pensée au micro de Luc Ferrandez, dans sa chronique il y a quelques jours. Il a expliqué qu’il y avait une importante population de saumon près de son domicile, mais que l’information s’était transmise rapidement.

