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En cette semaine de rentrée scolaire, la pénurie d'enseignants et le manque de ressources dans les écoles sont au cœur des discussions.
Alors que des enseignantes décident de quitter la profession en raison de leurs conditions de travail difficile, Martine Ringuette prépare son retour à l’enseignement au primaire. Les séquelles d’un accident de la route l’ont tenu à l’écart des classes pendant près de neuf ans, elle qui souffrait de douleurs chroniques au dos.
Elle a dû faire un «deuil très difficile» de sa passion pour l’enseignement dans les années qui ont suivi son accident.
Après beaucoup d’efforts, de réhabilitation et de persévérance, elle a demandé à son médecin si elle pouvait retourner en classe afin de travailler auprès des jeunes. La permission lui a été accordée pour un retour à temps partiel, le temps que son corps s’acclimate.
Malgré des années difficiles où elle a parfois cru devoir faire une croix sur sa vocation, elle a toujours gardé l’espoir de redevenir «Martine l’enseignante». Elle n’a «jamais perdu la passion, la flamme».
«J’ai pensé plusieurs fois de me réorienter et d’étudier autre chose, mais ma passion, c’est l’enseignement et rien d’autre. C’est ça ou rien. Je suis faite pour ça.»
Questionnée à savoir si elle avait des craintes concernant la façon d’enseigner qui a évoluée depuis neuf ans et sur l’utilisation des technologies par les élèves, elle dit ne pas s’en inquiéter.
«Le contact avec les enfants, il ne change pas, a affirmé Mme Ringuette. Ce qui est important, c’est le lien d’attachement, un lien que j’ai toujours été capable de créer avec les enfants. Ce dont ils ont besoin, c’est d’être reconnu, de savoir qu’ils ont leur place.»
L’enseignante espère que sa santé lui permettra de vivre à nouveau de sa passion.
Voyez le reportage de Simon Bourassa dans la vidéo.