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Le Parti québécois (PQ) mousse son portrait des finances d'un Québec souverain avec... François Legault.
Le Parti québécois (PQ) mousse son portrait des finances d'un Québec souverain avec... François Legault.
En effet, dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, le PQ fait la promotion de son annonce de lundi prochain sur ce qu'on appelle communément le «budget de l'an 1», en ayant recours à des extraits d'une présentation de François Legault en 2005.
«C'est non seulement pertinent, aujourd'hui, le projet de souveraineté, mais c'est devenu urgent», déclarait-il.
Il était alors encore député péquiste et présentait son portrait des finances d'un Québec souverain, un exercice qu'il avait alors lui-même réalisé.
Découvrez les finances d'un Québec indépendant dès lundi, un budget qui dégage un univers de possibles et qui jette un regard neuf sur le peu de services que nous obtenons pour les impôts que nous envoyons au Canada, alors que les missions de l'État québécois craquent de partout. pic.twitter.com/oYUNAOVcPc
— Paul St-Pierre Plamondon (@PaulPlamondon) October 20, 2023
Dans les explications qui suivent, le chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon prend la peine de souligner, non sans ironie, qu'il reprend intégralement la méthode de calcul de François Legault.
Il ajoute toutefois que dans un deuxième temps, son document à jour ira plus loin: il dévoilera des «choix politiques» que ferait un gouvernement péquiste, sans les préciser, qui auraient une «influence substantielle sur les finances d'un Québec libre».
Aussi, parmi les extraits choisis, notons qu'on recule jusqu'en 1973, lorsque Jacques Parizeau, qui n'était pas encore député à l'époque, avait également réalisé une projection sur les finances d'un éventuel Québec souverain.
«Un vrai budget d'un Québec indépendant balance, il balance même très bien, soutient-il alors dans une présentation télévisée. On est capable de transformer pas mal de choses.»
Rappelons que M. Parizeau est devenu plus tard chef du PQ, premier ministre et est passé à un cheveu de réaliser l'indépendance lors du référendum de 1995.
Des chiffres ont déjà commencé à circuler dans les médias concernant la présentation du document de lundi prochain.
L'analyse du PQ estime à 8 milliards $ les économies à réaliser en raison de la fin des dédoublements et chevauchements avec le fédéral.
En Chambre, le premier ministre François Legault a brandi le spectre de pertes d'emplois en parlant de 8 milliards $ que le PQ «couperait», dans l'éventualité d'un Québec indépendant.
L'actualité politique a beaucoup porté sur la souveraineté du Québec cette semaine. Paul St-Pierre Plamondon a été appelé à définir davantage son projet de pays.
Il a notamment laissé entendre qu'il était favorable à ce qu'un Québec indépendant batte sa propre monnaie et qu'il préconisait une souveraineté-association avec le Canada.