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Itinérance: six hébergements transitoires s’implantent à Québec

L’objectif serait d’accompagner environ 25 personnes chaque année.

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Itinérance: six hébergements transitoires s’implantent à Québec Itinérance: six hébergements transitoires s’implantent à Québec

Dès le mois de septembre, six personnes en situation d’itinérance ou d’instabilité résidentielle auront un toit et de l’aide pour atteindre une stabilité à Québec. 

Ces logements, sous forme de modules préfabriqués, sont installés sur le terrain adjacent au stationnement du Parc-O-Bus D'Estimauville.

Ils ont été inaugurés mercredi par les trois paliers gouvernementaux et l’organisme sans but lucratif Socialim. Sur place, plusieurs députés étaient présents, notamment le député fédéral de Québec-Centre, Jean-Yves Duclos, le ministre responsable des Services sociaux, Lionel Carmant, et Jean-François Simard, député de Montmorency.

Le projet, qui représente un investissement de 1,7 million de dollars, permettra entre autres à des personnes vulnérables d’être accompagnées par des organismes tels que le Gîte Jeunesse et le GRAPE afin d’obtenir l’aide dont ils ont besoin.

«Cet accompagnement prendra plusieurs formes, qu'il s'agisse d'un accompagnement psychosocial ou encore d'aide à la gestion des finances personnelles», souligne Frédéric Keck, directeur adjoint, partenariats et itinérance, CIUSSS de la Capitale-Nationale.

En tout, le projet comprend trois modules d’hébergements qui incluent chacun deux studios et un autre module qui sera réservé pour des espaces communs ou aux différents intervenants.

Selon M. Duclos, ces nouveaux hébergements permettront «de répondre rapidement aux besoins pressants en logement des personnes les plus vulnérables de Québec».

Les personnes hébergées pour séjourner dans les modules de 30 à 60 jours. L’objectif serait d’accompagner environ 25 personnes chaque année.

«Ce projet incarne notre volonté de miser sur des solutions concrètes d'hébergement à moyen et long terme pour lutter contre l'itinérance», a fait savoir le ministre Carmant. 

Ce dernier ajoute que ces hébergements de transition sont un excellent moyen pour «réduire la durée des séjours en refuges, prévenir l’itinérance économique et aider les personnes à se sortir de la rue plus rapidement».

Laurie Gervais

Laurie Gervais

Journaliste

Félix-Antoine Audet

Félix-Antoine Audet

Journaliste