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La phase 2 des pourparlers vise à négocier la fin de la guerre.
Les négociations entre Israël et le Hamas sur la prochaine phase du cessez-le-feu dans la bande de Gaza ont commencé jeudi, a annoncé l'Égypte, évitant un éclatement avant l'expiration samedi de la première phase de l'accord.
Des responsables d'Israël, du Qatar et des États-Unis ont entamé des «discussions intensives» sur la deuxième phase du cessez-le-feu au Caire, a indiqué le service d'information de l'État égyptien.
«Les médiateurs discutent également des moyens d'améliorer l'acheminement de l'aide humanitaire vers la bande de Gaza, dans le cadre des efforts visant à alléger les souffrances de la population et à soutenir la stabilité dans la région», a indiqué le communiqué.
La phase 2 des pourparlers vise à négocier la fin de la guerre, y compris le retour de tous les otages encore en vie dans la bande de Gaza, et le retrait de toutes les troupes israéliennes du territoire. Le retour des otages décédés restants se produirait lors de la phase 3. Selon Israël, il reste 59 otages, dont 24 seraient encore en vie.
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Il sera difficile de concilier un accord avec les objectifs de guerre du premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, qui a appelé au démantèlement des capacités gouvernementales et militaires du Hamas. Après avoir subi de lourdes pertes dans la guerre, le Hamas est néanmoins sorti intact du cessez-le-feu et le groupe affirme qu'il ne renoncera pas à ses armes.
Quelques heures avant le début des négociations, un responsable israélien a déclaré que le pays ne se retirerait pas d'un corridor stratégique dans la bande de Gaza, comme le prévoit le cessez-le-feu, un refus qui pourrait sérieusement compliquer les négociations avec le Hamas et le médiateur clé, l'Égypte, à un moment sensible pour cette trêve fragile.
Dans la nuit, le Hamas a libéré les restes de quatre otages en échange de plus de 600 prisonniers palestiniens, le dernier échange prévu de la première phase du cessez-le-feu.
L'envoyé du président américain Donald Trump au Moyen-Orient, Steve Witkoff, était attendu dans la région dans les prochains jours.
Les restes rendus publics jeudi ont été confirmés comme étant ceux d'Ohad Yahalomi, Itzhak Elgarat, Shlomo Mansour et Tsachi Idan, selon le Forum des otages et des familles disparues, qui représente les familles des captifs.
Shlomo Mansour, 85 ans, a été tué lors de l'attaque du Hamas du 7 octobre 2023 qui a déclenché la guerre, et son corps a été emmené sur le territoire. Israël a mentionné que les trois autres ont été tués en captivité, sans donner plus de détails.
«Nos cœurs souffrent en recevant cette nouvelle amère, a souligné le président israélien Isaac Herzog. Dans ce moment douloureux, il y a un certain réconfort à savoir qu'ils reposeront dignement en Israël.»
Le président français Emmanuel Macron a déclaré qu'il partageait «la douleur immense» de la famille et des proches d'Ohad Yahalomi, qui avait la nationalité française.
Le Hamas a confirmé que plus de 600 prisonniers avaient été libérés dans la nuit. La plupart étaient des détenus renvoyés dans la bande de Gaza, où ils avaient été arrêtés après l'attaque du 7 octobre et détenus sans inculpation pour des raisons de sécurité.
Des dizaines d'adolescents palestiniens ainsi que des femmes, détenus par Israël dans la bande de Gaza, ont été libérés jeudi, sous les embrassades et les larmes de leurs proches.
Les adolescents semblaient maigres et émaciés lorsqu'ils sont descendus des bus de la Croix-Rouge dans la ville de Khan Younès, dans le sud du pays. Beaucoup sont tombés dans les bras de leurs proches, qui ont passé des jours à les attendre après qu'Israël a retardé leur libération, le week-end dernier, pour protester contre ce qu'il a appelé le traitement cruel des otages par le Hamas lors de leur libération. Les femmes ont pleuré et ont serré les garçons dans leurs bras.
Le club des prisonniers palestiniens, un groupe représentant les prisonniers actuels et anciens, a indiqué que les personnes libérées dans la bande de Gaza jeudi étaient 44 adolescents âgés de 15 à 19 ans et deux femmes.
Dans une autre libération de prisonniers dans la nuit, certains sont tombés à genoux en signe de gratitude après avoir débarqué à Khan Younès. Dans la ville de Beitunia, en Cisjordanie, des dizaines de prisonniers ont été accueillis par des foules de proches et de sympathisants.
Les prisonniers libérés jeudi comprenaient 445 hommes, 21 adolescents et une femme, selon des listes partagées par des responsables palestiniens qui ne précisaient pas leur âge. Seulement une cinquantaine de Palestiniens ont été libérés en Cisjordanie occupée et à Jérusalem-Est lors de cette série de libérations, tandis que des dizaines de condamnés à perpétuité pour des attaques meurtrières contre des Israéliens ont été exilés.