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L'Iran se prépare à lancer «de manière imminente» une attaque de missiles balistiques contre Israël.
L'armée israélienne a lancé mardi une opération «limitée et localisée» contre des cibles du Hezbollah dans le sud du Liban, en menant des «raids terrestres ciblés» dans des villages situés près de la frontière israélienne.
Ces cibles, a-t-elle déclaré, constituent une «menace immédiate pour les communautés israéliennes du nord d'Israël».
L'ampleur de l'incursion n'était pas claire et il n'y a eu aucun rapport d'affrontements entre les troupes israéliennes et les combattants du Hezbollah dans l'immédiat.
Dans une déclaration vidéo transmise aux médias, le porte-parole de l'armée israélienne, le contre-amiral Daniel Hagari, a soutenu que les troupes opéraient contre le Hezbollah pour s'assurer que les citoyens israéliens puissent rentrer chez eux dans le nord.
De son côté, le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a lancé un avertissement à l'Iran, qui soutient le Hezbollah et le Hamas, affirmant qu'il n'y a `aucun endroit au Moyen-Orient qu'Israël ne puisse atteindre'.
Le chef par intérim du Hezbollah, Naim Kassem, a quant à lui promis que le groupe continuerait à se battre malgré la mort, vendredi dernier, de son chef de longue date Hassan Nasrallah.
Israël a également assassiné plusieurs des principaux commandants du groupe ces derniers jours. M. Kassem a cependant martelé que les militants du groupe sont prêts et que les commandants tués ont déjà été remplacés.
Israël et le Hezbollah échangent des tirs presque quotidiennement à travers la frontière libanaise depuis le 8 octobre 2023, soit le lendemain du jour où le Hamas a envoyé des combattants en Israël et déclenché la guerre à Gaza.
Le Hezbollah a commencé à tirer des roquettes sur le nord d'Israël peu après le déclenchement de la guerre à Gaza. Israël a lancé des frappes aériennes en représailles et l'escalade du conflit a chassé des dizaines de milliers de personnes de leurs foyers des deux côtés de la frontière.
Selon le contre-amiral Hagari, une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU, qui a mis fin à la dernière guerre entre Israël et le Hezbollah en 2006, n'a pas été appliquée. Ainsi, le sud du Liban «grouille de terroristes et d'armes du Hezbollah», à son avis.
Cette résolution demandait au Hezbollah de se retirer de la zone située entre la frontière et le fleuve Litani, à environ 30 kilomètres au nord, et à l'armée libanaise et aux forces de maintien de la paix de l'ONU de patrouiller dans la région.
Les deux parties se sont mutuellement accusées d'avoir violé différentes dispositions de la résolution.
L'Iran se prépare à lancer «de manière imminente» une attaque de missiles balistiques contre Israël, selon un haut responsable de l'administration américaine, qui a mis en garde mardi contre les «graves conséquences» d'une telle attaque.
Ce responsable, qui a parlé sous le couvert de l'anonymat, a déclaré que les États-Unis soutenaient activement les préparatifs défensifs israéliens.