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Des avions israéliens ont mené des frappes tôt mardi sur des cibles du groupe armé Jihad islamique dans la bande de Gaza, a déclaré l'armée israélienne, et des résidants ont signalé des explosions dans l'enclave palestinienne.
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré que plusieurs personnes avaient été tuées et blessées lors des frappes aériennes, sans préciser le nombre exact. Les médias locaux ont rapporté que les frappes visaient les résidences de hauts commandants du Jihad islamique. Il n'y a pas eu de confirmation immédiate du groupe.
Des témoins ont affirmé qu'une explosion avait frappé l'étage supérieur d'un immeuble d'appartements dans la ville de Gaza et une maison dans la ville de Rafah. Les frappes aériennes se sont poursuivies au petit matin, ciblant les sites d'entraînement du groupe militant.
Les frappes aériennes surviennent alors que la tension monte entre Israël et les militants de la bande de Gaza dirigée par le Hamas et qu'Israël a mené des raids quasi quotidiens en Cisjordanie occupée au cours des derniers mois pour arrêter des Palestiniens soupçonnés d'avoir planifié ou perpétré des attaques contre des Israéliens.
En prévision des tirs de roquettes palestiniens en réponse aux frappes aériennes, l'armée israélienne a émis des instructions conseillant aux habitants des communautés situées à moins de 40 kilomètres de Gaza de rester à proximité d'abris antibombes.
La semaine dernière, des militants de Gaza ont tiré plusieurs salves de roquettes vers le sud d'Israël et l'armée israélienne a répondu par des frappes aériennes, après la mort d'un haut dirigeant du Jihad islamique en grève de la faim alors qu'il était détenu par Israël.
L'échange de tirs s'est terminé par un cessez-le-feu fragile négocié par l'Égypte, les Nations Unies et le Qatar.
Ces frappes aériennes rappellent celles de 2022, au cours desquelles Israël a bombardé des lieux abritant des commandants du Jihad islamique, déclenchant un bombardement de trois jours qui a vu le groupe soutenu par l'Iran perdre ses deux principaux commandants et des dizaines d'autres militants.
Israël affirme que les raids en Cisjordanie sont destinés à démanteler les réseaux militants et à contrecarrer de futures attaques. Les Palestiniens considèrent ces attaques comme pas de plus dans l'occupation israélienne vieille de 56 ans sur des terres qu'ils veulent voir former un futur État indépendant.
Jusqu'à présent, 105 Palestiniens, dont environ la moitié sont des militants ou des assaillants présumés, ont été tués par des tirs israéliens en Cisjordanie et à Jérusalem-Est depuis le début de 2023, selon un décompte de l'Associated Press.