Bruno Marchand dénonce une vague de commentaires haineux s’attaquant non seulement au maire de Québec, mais également à ses proches. Il exhorte les autres candidats aux prochaines élections municipales à emboiter le pas. «Ça ne peut pas continuer.»
Dans une publication partagée sur ses réseaux sociaux, M. Marchand condamne les propos «violents» et «orduriers» qui ont été retrouvés sur le fil X anonyme INDÉCRASSABLE QUÉBEC et la page Facebook Ensemble contre Bruno Marchand, tels que rapportés par le Journal de Québec, lundi.
Selon le Journal, il a été possible d’apercevoir des insultes à l’endroit du maire Marchand. Mais ce ne serait pas tout. Sa conjointe, Monic Néron, et l’une de ses conseillères, Maude Mercier Larouche, ont aussi été la cible d’attaques de la part d’internautes anonymes.
«Quand on souhaite représenter la population, il faut savoir reconnaître sa diversité et gérer ses désaccords avec respect. Je crois que nous pouvons et que nous devons faire mieux», a écrit M. Marchand.
Le maire de Québec réitère que les chefs de parti doivent «participer activement à dénoncer les discours violents, misogynes, racistes, voire haineux, de leurs partisans».
«Ils ont la responsabilité d’assurer un minimum de respect et de civisme dans leurs rangs. Ils doivent condamner les dérapages. Le leadership, c’est d’abord de montrer l’exemple», a-t-il conclu.
«Syndrome de la victime»
Les propos haineux ont été dénoncés lundi, mais certains chefs ont nuancé les propos du maire sortant. Jackie Smith, cheffe de Transition Québec, a affirmé que le maire a fâché des personnes en «n'agissant pas». Elle ajoute aussi que des partisans du parti de M. Marchand ont ri des vêtements de Stéphane Lachance de Respect Citoyens ou du poids de Claude Villeneuve. «C'est très opportuniste», a affirmé la cheffe de parti en parlant d'un moment où le maire s'est «tenu comme victime».
«Il faut avoir une carapace en politique, en 2025», a conclu Mme Smith.
Du côté de Stéphane Lachance de Respect Citoyens, il parle d'un «syndrome de la victime» et se demande si cette affaire sert à détourner les récentes révélations concernant les dépenses de M. Marchand.
Avec la collaboration d'Olivier Demers pour Noovo Info
