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Une entente de principe est finalement intervenue entre l'Institut national de santé publique et le syndicat qui représente quelque 400 professionnels. Ceux-ci l'ont entérinée lundi avec une «bonne majorité».
Une entente de principe est finalement intervenue entre l'Institut national de santé publique et le syndicat qui représente quelque 400 professionnels. Ceux-ci l'ont entérinée lundi avec une «bonne majorité».
Ces 400 professionnels, membres d'un syndicat de la CSQ (Centrale des syndicats du Québec), avaient débrayé durant trois jours les 28, 29 et 30 novembre. Des négociations intensives avaient ensuite débuté, en conciliation.
Le syndicat représente des conseillers scientifiques, des analystes en informatique, des agents d'information à l'INSPQ, entre autres.
Le salaire était le principal point en litige.
En entrevue, le président du syndicat des professionnels, Étienne Pigeon, a précisé que les augmentations obtenues vont de 6 % à 17 % pour la durée du contrat de travail, soit trois ans, tout dépendants du titre d'emploi et de l'échelon salarial.
Le syndicat a aussi obtenu l'ajout de 36 postes permanents, alors qu'auparavant, plusieurs étaient employés en vertu d'ententes spécifiques. «Ça nous satisfait dans le contexte», a jugé M. Pigeon.
La convention collective était échue depuis mars 2020. La nouvelle le sera en mars 2023, ce qui fait que les négociations pour renouveler cette convention collective qui vient d'être entérinée devront recommencer bientôt.
En bout de course, «je suis satisfait», conclut M. Pigeon. «Il y a encore un bout de chemin à faire pour rejoindre l'INESSS (Institut national d'excellence en santé et services sociaux), mais la seule façon de manger un éléphant, c'est une bouchée à la fois.»