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Une personne aurait été blessée à un oeil lors de l'utilisation d'une arme à impulsion électrique dans la nuit de samedi à dimanche.
La Régie de police de Memphrémagog (RPM) est visée par une enquête lancée par le Bureau des enquêtes indépendantes (BEI) à la suite d'un évènement qui est survenu dans la nuit de samedi à dimanche à Orford.
Durant celui-ci, une personne aurait été blessée lors de l'utilisation d'une arme à impulsion électrique (AIE).
C'est vers 23h58 que les policiers ont reçu un appel pour une personne en crise. Ils se sont dirigés sur les lieux une dizaine de minutes plus tard.
«Ils seraient entrés en contact avec la personne qui se serait trouvée à l’extérieur d’un immeuble. Par la suite, la personne serait entrée et elle serait ressortie avec un bâton à bout pointu. La personne aurait refusé d’obtempérer aux directives des policiers, de laisser tomber le bâton et celle-ci se serait avancée vers les policiers en brandissant le bâton», peut-on lire dans un communiqué émis par le BEI qui rapporte les renseignements préliminaires.
C'est à ce moment que les policiers auraient alors utilisé une arme à impulsion électrique pour maîtriser la personne.
«L’utilisation de l’AIE n’aurait pas fonctionné, mais la personne aurait été blessée à un œil par un des ardillons, soit le crochet qui se trouve au bout du fil de l’AIE.»
La personne aurait toujours eu en sa possession le bâton. Une seconde projection avec l’arme à impulsion électrique aurait alors été effectuée et à ce moment-là, la personne serait tombée au sol puis elle aurait lâché le bâton.
«Les premiers soins ont été prodigués à la personne par les policiers sur place et la personne aurait été transportée en centre hospitalier pour le traitement des blessures graves. Actuellement, l’état de la personne est jugé stable», poursuit le BEI.
Cinq enquêteurs du BEI ont été chargés d'enquêter sur les circonstances entourant l'intervention. Les services de la Sûreté du Québec ont également été requis dans ce dossier. Aucune autre information n'est disponible pour le moment.
Le BEI demande à quiconque aurait été témoin de cet évènement de communiquer avec lui via son site web.
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