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Les Forces armées canadiennes se préparent au lancement de consultations très attendues auprès de milliers d'anciens militaires, membres toujours en fonction et responsables de la défense qui ont été victimes de comportements sexuels inappropriés alors qu'ils portaient l'uniforme.
La consultation dans le cadre du programme Démarches réparatrices verra environ 5000 membres des forces armées et responsables de la défense témoigner de leurs expériences et offrir leurs réflexions sur la façon d'éviter des événements similaires à l'avenir.
Le processus est un élément clé de l'accord de règlement de 900 millions $ du gouvernement, en 2019, qui a résolu plusieurs actions collectives se chevauchant intentées par des victimes d'inconduite sexuelle militaire.
Le Centre d'intervention sur l'inconduite sexuelle géré par des civils du ministère de la Défense organise la consultation en partenariat avec l'unité militaire chargée de gérer les conflits internes.
Denise Preston, directrice générale du centre, affirme que quelques consultations ont eu lieu en novembre à titre d'essai, mais que le processus sera véritablement lancé en janvier.
Elle ajoute que le but de l'exercice n'est pas pour les victimes de confronter ceux qui leur ont fait du mal, mais plutôt d'aider les victimes à contribuer à changer la culture de l'armée et sa gestion des comportements sexuels inappropriés et criminels.