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Pénurie de travailleurs oblige, les salaires viennent d'augmenter de façon marquée pour des syndiqués chez Olymel. D'autres conditions de travail y ont aussi été bonifiées.
Les membres du syndicat des Travailleurs unis de l'alimentation et du commerce (TUAC), affilié à la FTQ, dans les usines de Yamachiche et de Saint-Esprit, viennent en effet d'entériner dans des proportions respectives de 94 % et 90,5 % les deux ententes de principe qui étaient intervenues à la suite de la réouverture des conventions collectives.
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Le salaire d'embauche est ainsi porté de 17,35 $ qu'il était en mai dernier à Saint-Esprit à 20,50 $ l'heure. À Yamachiche, il passe de 17,85 $ qu'il était en 2020 à 20,50 $ l'heure.
Et après quatre mois, le salaire est porté à près de 23 $ l'heure. Auparavant, le travailleur devait attendre trois ans avant de grimper au deuxième échelon.
Pour ceux qui occupent le poste de désosseur, le salaire grimpe même à 25,20 $ l'heure.
Il importe de souligner que le salaire minimum est présentement de 13,50 $ au Québec.
"Sur le marché, c'est la meilleure convention collective dans le secteur de l'abattage", se réjouit Roxane Larouche, porte-parole du syndicat des TUAC.
Elle rapporte également que plusieurs primes ont été haussées. La prime de soir passe ainsi de 60 cents à 2 $ l'heure. La prime de formateur passe de 75 cents à 1,75 $ l'heure.
Des améliorations ont aussi été apportées au régime de retraite, ainsi qu'aux assurances collectives.
La direction d'Olymel a confirmé l'importante amélioration des conditions de travail, engendrée par les difficultés de recrutement de travailleurs, en plus des effets de la pandémie de la COVID-19.
"On a relevé effectivement les conditions de travail et de rémunération, de manière à pouvoir attirer des employés et conserver nos employés aussi", a expliqué le responsable des communications corporatives chez Olymel, Richard Vigneault.
Il a souligné qu'Olymel offre même une prime pour les doses de vaccin contre la COVID-19.
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