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Le Centre intégré de santé et de services sociaux de l'Abitibi-Témiscamingue présente sa réorganisation de services estivale à la population.
En raison du manque de main-d'oeuvre, mais aussi des vacances estivales, le Centre intégré de santé et de services sociaux de l'Abitibi-Témiscamingue (CISSS-AT) adopte à nouveau un plan de contingence..
Ainsi, une réorganisation du personnel mène à la rupture temporaire de nombreux services. Parmi les mesures significatives, il y a la diminution des activités de soutien à domicile (SAD) dans l'ensemble de la région, de même que celles de la Santé publique.
La moitié des lits de l'Hôpital en santé mentale de Malartic sont coupés (12 à 6) à l'unité de réadaptation active. Dans la Vallée-de-l'Or toujours, certains services d'inhalothérapie seront réduits, entrainant de possibles délais supplémentaires pour avoir accès à un service. Les services essentiels et critiques seront toutefois maintenus.
À Amos, le nombre de lits en chirurgie passera de 24 à 18 à l'Hôpital et l'unité d'hébergement L'Héritage sera fermée. Certains résidents seront transférés dès ce soir (jeudi) au CHSLD d'Amos, alors que d'autres le seront dans des CHSLD de leur territoire d'origine.
En Abitibi-Ouest, un total de 12 lits ne seront plus disponibles au CHSLD de Macamic. À Rouyn-Noranda, 13 lits seront fermés temporairement à l'unité de réadaptation Les Îles. Finalement, la mesure la plus importante demeure la fermeture de soir et de nuit de l'urgence de Témiscaming-Kipawa, annoncée vendredi dernier.
Alors que le système de santé de l'Abitibi-Témiscamingue compte sur 700 infirmières, 1 000 sont requises pour maintenir tous les soins de santé.
«On n'est pas à l'abri d'une rupture imprévue en cours d'été. Deux absences dans une équipe pourraient compromettre le service. À ce moment-là, on va réunir toutes les équipes cliniques et on va le réfléchir. Il se pourrait qu'il y ait de nouvelles modulations qu'on vous annonce en cours d'été pour une période ponctuelle qu'on espère la plus courte possible.», indique Caroline Roy, du CISSS régional.
41 candidats et candidates à la profession d'infirmière sont attendus en Abitibi-Témiscamingue, mais ce ne sera pas suffisant pour rétablir la situation.
«Les arrivées d'infirmières vont définitivement beaucoup aider à rétablir les différentes offres de services. Oui, elles ont déjà été prises en considération. Par contre, certaines personnes devront à leur arriver parfaire certaines connaissances dans nos maisons d'enseignement. Même si elles seront arrivées, il est possible qu'elles ne soient pas capables d'occuper.», explique la directrice des soins infirmiers, Évelyne Grenier-Ouimette.
Des solutions sont évidemment sur la table pour diminuer les impacts de la pénurie de personnel sur le réseau de santé.
Le Cégep régional est un partenaire, alors qu'il est prévu d'augmenter les cohortes de formation, mais aussi de déployer des formations accélérées ou intensives. De multiples démarches de recrutement sont également en cours à l'international.