Début du contenu principal.
Elles sont à bout de souffle, alors que leur charge de travail continue de s'alourdir
Des intervenantes en centre jeunesse de l'Abitibi-Témiscamingue n'en peuvent plus.
Accompagnées de leur syndicat, l'APTS, elles lancent un cri du coeur au gouvernement de François Legault.
Plus d'un an depuis le dépôt du rapport de la Commission Laurent, force est de constater que les conditions dans lesquelles oeuvrent les intervenantes n'ont pas changé.
La charge de travail continue de s'alourdir, les listes d'attente s'allongent et les délais sont interminables.
Résultat : elles sont à bout de souffle et craignent toujours d'échapper un dossier, alors que les jeunes se retrouvent écrasés.
Pendant ce temps, les solutions du gouvernement tardent à venir.
«Pour la rétention du personnel, on repassera. On se retrouve dix mois après la signature de la convention collective. On nous a annoncé que les primes allaient être payées à la fin décembre en Abitibi-Témiscamingue. Ça fait pratiquement un an que ces primes ont été négociées et auraient dû être payées pour pouvoir créer de la rétention et de l'attraction. On doit aussi ajuster le nombre d'intervenantes en fonction des demandes et besoins de la clientèle.»
- Carl Verreault, représentant régional de l'APTS
En Abitibi-Témiscamingue, les listes d'attente débordent. Selon les dernières données d'octobre, 50 jeunes sont en attente au niveau de la loi sur la protection de la jeunesse.
450 usagers et 209 familles attendent patiemment des services concernant la loi sur les services de santé et les services sociaux dans la Direction de la protection de la jeunesse et la Direction du programme jeunesse.
Au niveau de la santé mentale, 32 jeunes prennent leur mal en patience. 24 autres sont en attente de service au niveau de la pédopsychiatre.