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45% des Québécois(es) sont malheureux(es) d'après une nouvelle étude.
La pandémie a un effet négatif sur la perception des Québécois(es) face à leur corps. 65% des répondants à un sondage Léger réalisé pour l'organisme ÉquiLibre souhaiteraient maigrir peu importe leur poids et 45% sont angoissés, stressées ou malheureux(euses) de leur état de santé.
Cette insatisfaction est si importante que près de la moitié des participants(es) à l'étude n'oseraient pas ouvrir leur caméra pour une vidéoconférence.
Plusieurs Québécois(es) ont compensé l'absence de relations humaines et de loisirs par des repas plus volumineux. Avec le retour attendu au travail en présentiel, Près d'une personne sur 5 (19%) appréhende le fait que leur corps soit plus exposé aux regards et aux commentaires des autres lorsque le confinement sera terminé.
Il s'est passé beaucoup de choses en l'espace de deux ans qu'aura duré les cinq vagues successives de la pandémie. La nutritionniste et cheffe de projets chez ÉquiLibre, Andrée-Ann Dufour Bouchard suggère de se préparer mentalement aux retrouvailles avec les collègues. «Il faut éviter les regards qui peuvent laisser transparaitre un certain jugement» estime Mme Dufour. Et surtout il faut tourner sa langue 7 fois avant de parler pour éviter un commentaire déplacé.
«Ceux qui ont pris ou perdu du poids le savent, c'est pas parce que quelqu'un a maigri que c'est nécessairement parce qu'elle le souhaitait. Peut-être qu'elle a vécu beaucoup d'anxiété, un trouble alimentaire, de la dépression, etc. En faisant un commentaire sur le poids, on entretient toujours cette espèce d'importance à l'apparence et on ne sait pas ce qui s'est passé».
Il est plutôt suggéré de s'intéresser à la personne.
Écoutez l'entrevue réalisée avec Andrée-Ann Dufour Bouchard nutritionniste et cheffe de projets chez ÉquiLibre