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«Cette grève pourrait forcer la fermeture d'importants chantiers», affirme le syndicat.
Le syndicat des infirmières de chantier d'Hydro-Québec annonce une nouvelle grève, les 19, 20 et 21 juin.
Elles avaient d'abord transmis un premier avis de grève, celle-ci devant être tenue les 10, 11 et 12 juin, mais le Tribunal administratif du travail l'avait jugé invalide.
Le Tribunal doit d'abord trancher à savoir si ces infirmières de chantier sont assujetties ou non aux dispositions sur les services essentiels. S'il décide qu'elles sont bel et bien assujetties, il devra ensuite trancher sur la suffisance des services essentiels offerts dans ces chantiers.
C'est le Règlement sur les normes minimales de premiers secours et de premiers soins qui prévoit l'embauche d'une infirmière, lorsqu'un chantier de construction est situé à une certaine distance d'un établissement de soins et qu'il compte un nombre suffisant de travailleurs.
Le nombre de ces infirmières de chantier varie de 25 à 75, selon les besoins de la société d'État.
«Cette grève pourrait forcer la fermeture d'importants chantiers», affirme la section locale concernée du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui est affilié à la FTQ.
Les parties se sont entendues sur la plupart des clauses normatives, mais tout n'est pas réglé.
Hydro-Québec poursuit les discussions avec plusieurs de ses syndicats en même temps. Le SCFP compte sept sections locales chez Hydro-Québec.