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Mais le syndicat, lui, est furieux
Le CISSS de l'Abitibi-Témiscamingue ne commentera pas le dossier d'un homme du Témiscamingue qui serait décédé cet été dans un contexte particulier.
Comme l'urgence locale était fermée et que la seule ambulance du secteur était déjà sur un appel, l'homme a été amené à Ville-Marie, à 88km de là, par une voiture de police.
Selon Radio-Canada, son décès a été constaté à l'hôpital.
Le CISS ne commente pas, pour des raisons de confidentialité, mais ajoute par courriel qu'à ce moment, en août, «il n'a pas été possible d'accroître les services en raison de l'importante pénurie de main-d'oeuvre vécue au sein des entreprises ambulancières.»
Le président régional du syndicat CSN, Félix-Antoine Lafleur, blâme la découverture de l'urgence et la mauvaise couverture ambulancière due aux horaires de faction pour ce décès.
«C'est choquant, on semble être les seuls à se rendre compte des conséquences de la mauvaise gestion du réseau de la santé. Chaque mort en est un de trop. On l'a vécu à Malartic et à Senneterre et là, c'est à Témiscamingue. On a l'impression que ces morts-là, malheureusement, ne trouvent pas écho au gouvernement du Québec, au ministère de la Santé et des Services sociaux et au CISSS-AT. Ça, c'est vraiment très très très triste.»
- Félix-Antoine Lafleur
L'urgence de Témiscaming-Kipawa a été fermée cet été, en raison d'une pénurie de personnel.