Après une baisse en 2021, les signalements à la DPJ du Bas-Saint-Laurent sont de retour à leur nombre habituel.
L'an dernier dans la région, les signalements étaient en hausse de 13% pour atteindre 2907.
Les professionnelles de la DPJ retiennent un peu plus du quart des plaintes.
Sur les 1 100 enfants pris en charge par la Protection de la jeunesse, la moitié sont suivis dans leur milieu familial.
Comme c'est toujours le cas, la négligence ou le risque sérieux de négligence sont les plus importants motifs d'intervention.
Le tiers des signalements sont faits par les employés de différents organismes du Bas-Saint-Laurent.
«Ce matin, j'étais à 53 situations en attente pour évaluation. Il faut comprendre que les situations urgentes (code 1 et 2 dans le jargon), on intervient aujourd'hui ou demain», précise la directrice de la Protection de la jeunesse au Bas-Saint-Laurent Mélissa Desjardins.
Considérant les compétences très spécifiques des intervenantes, le défi de la main-d'oeuvre n'épargne pas la protection de la jeunesse.
Mélissa Desjardins affirme que la situation est généralement sous contrôle au Bas-Saint-Laurent:
«On a quand même des défis dans le recrutement. En date de ce matin, il y a un remplacement qui n'est pas comblé à Amqui. Sur environ 86 postes équivalents temps plein, je suis extrêmement choyée.»
