Début du contenu principal.
L'ex-policier complotiste Maxime Ouimet a reconnu lundi avoir provoqué le harcèlement du journaliste de TVA Yves Poirier, plaidant coupable à un chef d'accusation de communications harcelantes.
Utilisant le sobriquet de «policier du peuple» sur les réseaux sociaux, M. Ouimet avait partagé le numéro de téléphone cellulaire de Yves Poirier, ainsi que celui du journaliste de La Presse Tristan Péloquin sur sa page Facebook. Un chef d'accusation de communications harcelantes à l'encontre de M. Péloquin a été abandonné à la suite du plaidoyer de culpabilité enregistré par l'ex-policier.
Yves Poirier a affirmé avoir reçu des dizaines d'appels de menaces et d'insultes à la suite de la publication de M. Ouimet.
L'ancien agent du Service de police de Laval a reçu une absolution conditionnelle. Il devra compléter une période de probation d'un an au cours de laquelle il n'aura plus le droit de mentionner les noms des deux journalistes sur les réseaux sociaux. Il versera également 3000$ à la Fondation Marie-Vincent, qui vient en aide aux mineurs victimes de violence.
M. Ouimet est représenté par l'avocate Samantha Di Done.
À voir également | Une conversation entre un opposant au passeport vaccinal et un médecin qui fait des capsules éducatives à propos du vaccin, ça donne quoi?