Début du contenu principal.
Guilbault demande la suspension du projet de reconnaissance faciale à la SAAQ
«Pour le moment, je pense qu’on en a plein les bras avec SAAQclic et compagnie.»
Dans la mêlée des cafouillages numériques, la ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, a demandé à la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ) de mettre sur pause son projet de reconnaissance faciale.
La ministre Guilbault affirme avoir véhiculé sa requête dans une lettre qu’elle a acheminée au PDG de la SAAQ, Denis Marsolais. Le programme voulait «introduire une solution de reconnaissance faciale aux fins de l’optimisation de la banque photo de la Société de l’assurance automobile du Québec», selon la société d'État.
«Pour le moment, je pense qu’on en a plein les bras avec SAAQclic et compagnie», a-t-elle exprimé devant les journalistes à l’Assemblée nationale, mardi.
À lire également:
- «Tout ce que touche Éric Caire devient précaire», estime le chef du PLQ
- «C'est vrai, ça a été un fiasco» à la SAAQ, admet Éric Caire
Le projet serait donc remis sur la glace «jusqu’à ce que la Société ait repris le contrôle de ses opérations et de sa planification», à la «satisfaction» de la vice-première ministre du Québec.
La modernisation des services publics est souhaitable, mais vu les défis auxquels est actuellement confrontée la @SAAQ, j'ai demandé à la direction de suspendre toute activité en rapport avec la mise en place d'une solution de reconnaisance faciale, et ce, jusqu'à nouvel ordre.
— Geneviève Guilbault (@GGuilbaultCAQ) April 4, 2023
«Je préfère qu’on règle comme il le faut la première situation avant de poursuivre le cheminement dans une autre», a-t-elle ajouté.
D’ailleurs, le premier ministre François Legault avait affirmé vouloir évaluer le travail du PDG et du conseil d’administration de la SAAQ dans les prochaines semaines.
Ces ratés informatiques concernent le lancement de la nouvelle plateforme numérique SAAQclic qui devait simplifier certaines transactions, notamment le renouvellement des permis, le paiement pour l’inscription et la réservation des examens.
Cela s’est toutefois transformé en un cafouillage majeur.
À VOIR | Cafouillages informatiques: QS veut une commission d’enquête