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Des manifestants ont organisé plusieurs rassemblements tout au long de la fin de semaine à Montréal, certains demandant un cessez-le-feu et de l'aide pour Gaza, où les dirigeants ont décrit une crise humanitaire qui se détériore rapidement, tandis que d'autres ont demandé au Hamas de libérer environ 200 otages israéliens.
Samedi, environ un millier de manifestants pro-palestiniens sont descendus dans les rues lors de la dernière d'une série de manifestations appelant à la fin des bombardements à Gaza.
Cette fois-ci, les marcheurs ont critiqué le premier ministre Justin Trudeau pour ne pas avoir condamné les actions d'Israël. Trudeau a maintenu son soutien à Israël depuis le début de ce dernier cycle de conflit avec le Hamas en octobre dernier.
Ce texte est la traduction d'un article de CTV News.
«Nous avons été opprimés pendant si longtemps», a déclaré Bara Abuhamed du groupe d'activistes locaux «Montréal pour la Palestine».
Les Gazaouis vivent presque dans le noir en ce moment, car les forces israéliennes ont lancé une opération terrestre élargie samedi. Le ministre de la Défense d'Israël a déclaré que la guerre avec le Hamas avait atteint une nouvelle étape.
«Il y a un certain temps que nous nous exprimons, et nous n'avons toujours pas vu de réactions de nos dirigeants», a ajouté Abuhamed. «Aucun enfant ne mérite ce qui se passe à Gaza.»
Dimanche, le consul général d'Israël, Paul Hirschson, s'est adressé à la foule à la place Victoria.
«Ils ont choisi la mauvaise génération de personnes pour faire cela», a-t-il déclaré, parlant de l'attaque du Hamas. Les noms des plus de 200 otages israéliens ont été lus à voix haute.
La veille, une petite manifestation a suivi l'installation d'affiches affichant les noms et les images des otages.
«Peu importe ce que vous pensez du conflit entre la Palestine et Israël, ces choses qui se sont produites le 7 octobre ne devraient pas se produire nulle part», a déclaré l'organisatrice de l'événement, Roni Tisar.
«On ne peut pas kidnapper des bébés et des enfants. On ne peut pas tuer des femmes», a-t-elle ajouté, précisant que les Israéliens à Montréal avaient peur de manifester en public par crainte de représailles.
«Quand j'ai organisé cette installation artistique, tout le monde m'a demandé : "y aura-t-il de la police ? ", parce que nous avons peur», a-t-elle dit.
Les deux camps ont promis de continuer à manifester jusqu'à la fin de cette dernière guerre.