Science et nature

Grippe aviaire: La juge refuse de permettre plus de tests sur les autruches

La décision rendue vendredi, mais publiée en ligne seulement lundi, accorde une suspension temporaire de l'abattage jusqu'à la décision d'appel qui sera rendue au plus tard la semaine du 21 juillet.

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0b2394c87db79dcbd62ce9552f4a47766d9967e1738502e0749b47d76be22fe8.jpg Une autruche à la Universal Ostrich Farms d'Edgeworth, en Colombie-Britannique le 17 mai 2025. La Cour d'appel fédérale refuse aux propriétaires d'une ferme d'autruches de Colombie-Britannique de procéder à des tests supplémentaires de dépistage de la grippe aviaire sur leur troupeau afin d'éviter un abattage ordonné par l'Agence canadienne d'inspection des aliments. (LA PRESSE CANADIENNE/Aaron Hemens)

La Cour d'appel fédérale refuse aux propriétaires d'une ferme d'autruches de Colombie-Britannique de procéder à des tests supplémentaires de dépistage de la grippe aviaire sur leur troupeau afin d'éviter un abattage ordonné par l'Agence canadienne d'inspection des aliments.

La décision rendue vendredi, mais publiée en ligne seulement lundi, accorde une suspension temporaire de l'abattage jusqu'à la décision d'appel qui sera rendue au plus tard la semaine du 21 juillet.

Elle indique qu'Universal Ostrich Farms a satisfait aux trois tests requis pour une suspension temporaire de l'abattage d'environ 400 oiseaux à la ferme d'Edgewood, en Colombie-Britannique, qui a suscité des protestations et une attention internationale.

La ferme avait également demandé une ordonnance l'autorisant à effectuer des tests diagnostiques sur les oiseaux et à suspendre toute directive de l'Agence canadienne d'inspection des aliments interdisant de tels tests, mais la juge Sylvie Roussel a rejeté ces deux demandes sans explication. Des dizaines d'autruches sont mortes à la ferme en décembre et en janvier, à la suite d'une épidémie de grippe aviaire. L'agence d'inspection des aliments a déclaré que tous les oiseaux du troupeau devaient être abattus dans le cadre de sa politique d'«éradication».

La juge Roussel affirme que la ferme aurait subi un préjudice irréparable si la suspension n'avait pas été accordée, et la balance des inconvénients penche en faveur de l'octroi de la suspension.

Des partisans de la ferme campent sur la propriété depuis des semaines pour empêcher l'abattage, tandis que les autorités américaines, dont le secrétaire à la Santé Robert F. Kennedy Jr., ont demandé que les oiseaux soient épargnés pour leur valeur scientifique potentielle.