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Des dizaines de travailleurs du télédiffuseur public de l'Ontario retourneront au travail lundi après avoir voté ce week-end pour accepter une nouvelle convention collective et mettre fin à une grève qui dure depuis près de trois mois.
Des dizaines de travailleurs du télédiffuseur public de l'Ontario retourneront au travail lundi après avoir voté ce week-end pour accepter une nouvelle convention collective et mettre fin à une grève qui dure depuis près de trois mois.
TVO affirme que l'offre acceptée comprend une augmentation salariale de 7,7% sur trois ans, soit 3% rétroactivement à 2022, 2,75% en 2023 et 1,75% en 2024.
«Tout le monde chez TVO a hâte de retrouver notre équipe au complet et de concentrer nos efforts sur la fourniture du contenu éducatif important et du journalisme d'actualité pour lesquels TVO est connue», a déclaré le PDG Jeffrey Orridge dans un communiqué de presse.
L'employeur a déclaré que TVO avait également retiré diverses propositions qui auraient prolongé les contrats de travail au-delà de deux ans et que le nouvel accord augmentait l'accès aux opportunités d'emploi pour le personnel de production.
Meredith Martin, présidente de la branche TVO de la Guilde canadienne des médias, le syndicat qui représente environ 70 journalistes, producteurs et travailleurs de l'éducation du diffuseur, n'a pas voulu fournir le pourcentage de ses membres qui ont voté pour la dernière offre, mais a déclaré qu'elle avait été adoptée avec une majorité sans équivoque.
« Même si nous reconnaissons que ce n'est pas ce que nous espérions, tous les membres de l'équipe de négociation estiment que c'est le meilleur que nous puissions obtenir en ce moment, étant donné que nous sommes une section de 74 membres face à un employeur qui visait des gains importants. concessions», a-t-elle écrit vendredi dans un courriel adressé aux membres du syndicat.
Les travailleurs de TVO sont en grève depuis 11 semaines après avoir débrayé le 21 août, plus de trois jours après l'expiration du délai de grève au milieu des négociations.
La Guilde canadienne des médias avait déclaré que ses principaux points de friction dans les négociations étaient les salaires inférieurs à l'inflation et le travail contractuel temporaire.
Début octobre, après environ six semaines de grève, les travailleurs ont voté pour rejeter ce que la direction de l'entreprise a qualifié d'offre «finale», qui comprenait la même augmentation de salaire. Le syndicat a déclaré que les salaires proposés étaient bien inférieurs à ce qui est nécessaire pour que les travailleurs rattrapent l'inflation, et avait précédemment déclaré que le travail sous contrat temporaire constituait également un point de friction.
Les membres ont reçu des augmentations de salaire inférieures à l'inflation au cours des dix dernières années, dont trois années de gel complet des salaires, a indiqué la guilde.
Le nouvel accord comprend également des forfaits de départ volontaire pour les membres en vertu de la convention collective, qui, selon Martin, ont une «valeur monétaire élevée» et n'auraient pas été gagnés si le syndicat n'était pas resté en grève, ainsi qu'un budget de formation annuel de 500 $ par employé qui sert comme «une reconnaissance du travail acharné» accompli depuis le rejet de l'offre précédente de TVO.
Certains employés de TVO sont représentés par Unifor et ne font pas partie du processus de négociation actuel. La Guilde canadienne des médias représente également certains employés de La Presse Canadienne.
TVO diffuse des émissions d'actualité, notamment «The Agenda with Steve Paikin», mais a également pour mandat de fournir des ressources d'apprentissage qui suivent le programme scolaire provincial.