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Près de 200 salariés qui travaillent à l'usine des poudres métalliques de Rio Tinto Fer et Titane, à Sorel-Tracy, ont déclenché une grève générale et illimitée jeudi soir.
Ces 181 travailleurs sont membres d'une section locale du syndicat des Métallos, qui est affilié à la FTQ.
Ils s'étaient dotés d'un mandat de grève dans une proportion de 99 %, il y a quelques jours à peine. Et ils avaient du même souffle rejeté l'offre finale de l'employeur dans une proportion de 98 %.
« On l’a vu hier à la table de négociation, il n’y avait plus du tout de mouvement, alors l’heure de la grève a sonné», a lancé Patrick Sarrazin, président de la section locale concernée du syndicat des Métallos.
Le litige porte principalement sur les salaires, mais aussi sur les vacances. M. Sarrazin affirme que l'employeur demande des concessions aux travailleurs à ce chapitre.
«De crise en crise, nos membres se trouvent toujours à être considérés comme une variable d’ajustement, sur laquelle l’employeur s’appuie pour maximiser les profits. Les travailleurs exigent d’être payés à la hauteur de ce qu’ils apportent réellement à l’entreprise et veulent tirer leur juste part des profits», a affirmé le représentant syndical des Métallos, Yves Rolland.
Jointe par courriel, la direction a dit regretter la tournure des événements. «Nous regrettons que les discussions n’aient pas mené à une entente, malgré les efforts déployés à la table de négociation et dans le cadre d’un processus de conciliation», a affirmé une porte-parole de Rio Tinto Fer et Titane.
«Nos priorités demeurent la sécurité de tous, le respect du droit de grève, et la continuité de nos activités dans la mesure du possible», a ajouté la porte-parole de l'entreprise.