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La grève dans la construction résidentielle a débuté le 28 mai.
La conciliatrice-médiatrice a convoqué l'APCHQ et l'Alliance syndicale de la construction, lundi, après que des «avancées significatives» eurent été réalisées dans les discussions, la semaine dernière.
Vendredi, l'Alliance syndicale avait fait savoir que des discussions directes avec l'Association des professionnels de la construction et de l'habitation du Québec (APCHQ), les jours précédents, avaient permis de faire des «avancées significatives», au point où elle envisageait de soumettre le tout à ses membres, afin qu'ils puissent se prononcer.
Mais l'APCHQ avait précisé qu'il s'agissait seulement de discussions en mode «exploratoire», donc pas de propositions écrites. Et les discussions devaient donc se poursuivre en présence de la conciliatrice-médiatrice le lundi.
Les deux parties se sont donc rencontrées en présence de ce tiers neutre, lundi dès 10h et, en fin d'après-midi, elles étaient toujours réunies. Et le contenu des échanges n'avait pas filtré.
La grève dans la construction résidentielle a débuté le 28 mai.
Environ 60 000 des 200 000 membres de l'Alliance syndicale travaillent dans le secteur de la construction résidentielle.
L'Alliance syndicale regroupe tous les syndicats de la construction, à savoir la FTQ-Construction, le Syndicat québécois de la construction, le Conseil provincial du Québec des métiers de la construction (International), la CSD-Construction et la CSN-Construction.
Tous les autres secteurs de l'industrie ont réussi à renouveler leur convention collective, et ce, avant même leur échéance, le 30 avril. Il s'agit du génie civil/voirie, de l'industriel et de l'institutionnel/commercial.
Les augmentations de salaire convenues dans ces trois secteurs sont de 22 % sur quatre ans .Dans le secteur résidentiel, l'APCHQ offre 18 % d'augmentation sur quatre ans.