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«Nous mettons toutes nos énergies à arriver à une entente afin d’éviter la grève.»
Les négociations entre le Syndicat général des professeurs et professeures de l’Université de Montréal (SGPPUM) et la direction de l’Université de Montréal (UdeM) se poursuivent jusqu'à la dernière minute. Si aucune entente n'est conclue, les professeurs entameront une grève à partir de lundi.
«La négociation est toujours en cours et nous mettons toutes nos énergies à arriver à une entente afin d’éviter la grève. C’est ce que nous souhaitons», a fait savoir le secrétaire général du Syndicat, Jean-Sébastien Fallu, à Noovo Info.
Parmi leurs revendications, les professeurs réclament une hausse de salaire compétitif pour notamment compenser l'inflation, plus de reconnaissance ainsi que des solutions concrètes face à leur surcharge de travail. Ils demandent, entre autres, davantage d'auxiliaires, de nouvelles embauches, plus de soutien administratif et plus encore. Les professeurs veulent également préserver la collégialité dans leurs rangs «face à une direction qui cherche à accroître toujours plus son droit de gérance», a précisé M. Fallu.
«Le tout, dans l’intérêt de la mission publique de l’Université», a ajouté M. Fallu à Noovo Info.
Une marche est d'ailleurs prévue lundi à 11h30 au parc Jean-Brillant, au coin Decelles et Jean-Brillant, à Montréal.
Adoptée à 97% par les membres, cette grève pourrait durer jusqu’au 13 février inclusivement. Elle pourrait aussi se terminer plus rapidement si une entente de principe était conclue avec la direction de l'UdeM, précise le SGPPUM dans sa foire aux questions.
Selon le SGPPUM, la grève pourrait se prolonger s'il n'y a aucune entente conclue et si les membres l'approuvent lors d’une assemblée générale extraordinaire.
Rappelons que la convention collective est échue depuis le 31 mai 2022.