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Des centrales syndicales s'inquiètent de la perte de représentation des travailleurs au sein du conseil d'administration de Retraite Québec. Elles craignent que la nomination d'administrateurs indépendants pour les remplacer pose un problème de crédibilité et fasse l'objet de partisanerie.
Le tout découle du projet de loi 4 du ministre des Finances Eric Girard qui renforce la gouvernance des sociétés d'État. Il vise notamment à faire passer de 23 à 46 le nombre de sociétés qui seront visées par ces règles touchant la transparence, la composition des conseils d'administration, la rémunération, l'exigence de parité hommes-femmes, par exemple.
Or, le nombre de représentants des travailleurs au sein du conseil d'administration de Retraite Québec diminuera au profit d'administrateurs indépendants, déplorent la FTQ et la CSQ.
Les deux centrales rappellent que Retraite Québec a comme mandat la gestion du Régime des rentes du Québec et l'administration du régime de retraite des employés du gouvernement appelé RREGOP -- des sujets qui intéressent directement les travailleurs.
La FTQ et la CSQ s'interrogent sur les futurs membres indépendants qui seront nommés par le gouvernement sans consultation. Le secrétaire général de la FTQ, Denis Bolduc, dit craindre que l'allégeance politique des futurs candidats pèse dans la balance.