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Lorsque les travaux seront terminés, il n'y aura plus aucun risque pour les résidents, a assuré l'ingénieur du ministère des Transports Denis Demers.
Des travaux d'excavation majeurs seront effectués pour adoucir la pente du glissement de terrain survenu à La Baie le 13 juin dernier. Lorsqu'ils seront terminés, il n'y aura plus aucun risque pour les résidents, a assuré l'ingénieur du ministère des Transports Denis Demers lors d'une présentation faite aux médias mercredi, en fin de journée.
Selon le spécialiste en mouvement de sol, la pente très escarpée atteint 20 mètres de hauteur à certains endroits. Les travailleurs devront retirer des portions de sol en se plaçant au sommet de la pente plutôt qu'en bas, pour assurer leur sécurité.
«On le sait ce qu'il faut faire, mais c'est comment on va le faire pour que ce soit sécuritaire pour les travailleurs. [...] J'ai mes collègues ingénieurs qui travaillent là-dessus cette semaine avec mes collègues géomaticiens, ils sont en train de déterminer quelle quantité de sols il faut aller déblayer au sommet de la pente.»
En raison de ces travaux, quatre maisons situées au-dessus de la pente devront être démolies. Les travaux prendront approximativement deux mois, a mentionné monsieur Demers.
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L'ingénieur a confirmé que le glissement de terrain a été causé par les importantes quantités de pluie tombées ces dernières semaines. Au cours des deux premières semaines de juin, Saguenay a reçu 157 millimètres de pluie, soit près du double de la normale.
Ce genre de glissement de terrain est extrêmement rare, a-t-il expliqué. Normalement, un événement d'une telle ampleur survient en bordure d'un cours d'eau.
Denis Demers s'attend à ce que d'autres tranches de terrain allant jusqu'à 15 mètres de largeur s'effondrent dans le secteur, mais le risque d'un grand glissement de terrain est faible.
Le ministère des Transports a préféré ne prendre aucune chance en raison de la présence d'argile liquide, c'est pourquoi il a recommandé samedi soir dernier l'évacuation d'un large périmètre de résidents.
«Quand ça commence à glisser et que ça devient liquide, ça peut se faire très rapidement. En quelques minutes, ça peut reculer de dizaines de mètres et même de centaines de mètres [...] Donc on n'a pas le choix, même si la probabilité est très faible et même si ça cause un paquet d'inconvénients aux pauvres citoyens qui sont obligés de partir rapidement, on a recommandé d'évacuer les gens.»