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L'entreprise a accepté l'invitation à répondre aux questions des parlementaires
L'entreprise Glencore a été convoquée devant le Comité permanent de l'industrie et de la technologie (INDU), à Ottawa, lundi.
Trois porte-parole de l'entreprise ont témoigné, alors que le fédéral souhaite aider au développement et au soutien de l'industrie canadienne du recyclage de l'électronique, des métaux et des plastiques.
Ils ont entre autres été questionnés par le vice-président de ce comité permanent et député bloquiste d'Abitibi-Témiscamingue, Sébastien Lemire.
Même s'il n'y a pas de limite au Canada, Glencore a admis importer à la Fonderie Horne de Rouyn-Noranda des concentrés d'arsenic dont la teneur est inférieure à 0.5% comme c'est le cas notamment en Chine.
«La force de la Fonderie Horne, c'est de prendre une multitude d'intrants, on parle de 100 000 tonnes d'électroniques par année et 700 000 tonnes de concentrés, et d'en faire avec ces différents matériaux un même produit qui rentre dans le réacteur et donc dans la chaîne de procédé. En fait, depuis plus de 20 ans, on est sous le 0.5% qu'on met au début dans le réacteur. On est capable de recréer un peu cette limite-là qu'on voit ailleurs, mais directement dans nos installations», explique Marie-Elise Viger, directrice environnement, Cuivre Amérique du Nord et les Philippines chez Glencore.
De plus, Glencore a longtemps remis en question les études de biosurveillance réalisées à Rouyn-Noranda par la Direction de santé publique de l'Abitibi-Témiscamingue (DSPu) afin de notamment comparer l'exposition des enfants et résidents du quartier voisin de la Fonderie Horne à une population témoin.
L'entreprise, questionnée par Sébastien Lemire, a réaffirmé vouloir d'une étude de biosurveillance sous certaines conditions.
«Ça fait plusieurs années qu'on demande qu'il y ait une étude de biosurveillance complète qui soit faite avec plusieurs critères, que ce soit les ongles, l'urine, le sang, sur plusieurs mois et avec des échantillons supervisés par des experts indépendants neutres. Une chose à laquelle je crois qu'on peut jouer rapidement tous ensemble, c'est en faisant une étude de biosurveillance complète, rigoureuse, scientifique et publiée. Ça aussi, ça fait partie de la transparence», ajoute le directeur, relations gouvernementales et communications chez Glencore, Alexis Segal.